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Accueil du site > Actualités > Technologies > Taxer le cloud computing ?

Taxer le cloud computing ?

C’est la dernière proposition de l’Adami, étendre la copie privée au cloud computing. Elle avait été en décembre 2006 à l’initiative de la proposition de création de la licence globale. La société de gestion des artistes-interprètes a adressé aux principaux candidats à l’élection présidentielle ses propositions pour, dit-elle, « un nouveau pacte entre public, artistes et économie numérique ».

Tour d’horizon de la question.

Qui est l’Adami, à l’initiative de cette proposition ? C’est une société de gestion collective des droits de propriétés intellectuelles des artistes-interprètes. Elle répartit leurs droits aux comédiens, chanteurs, musiciens, chefs d’orchestre et danseur pour la diffusion de leur travail enregistré. Elle compte 24 000 artistes associés et répartit 41 millions d’euros à 58 000 artistes-interprètes. Comme la loi l’y incite, elle attribue des subventions pour 10,1 millions d’euros à 850 projets artistiques.

Qu’est-ce que le cloud computing  ? La commission générale de terminologie et de néologie traduit l’anglicisme Cloud Computing par « informatique dans les nuages ». C’est un concept, au cœur des nouvelles technologies de l’information, qui permet de « déporter » sur des serveurs distants des informations de tout ordre : données et logiciels. Il s’agit là d’une évolution technologique de première importance. Elle offre des solutions aux entreprises pour gérer leurs données et organiser leur travail informatique de manière plus rationnelle, plus efficace et plus économique. Mais en quoi ce nouveau concept impacte-t-il le secteur culturel ? Et bien, cette technologie rend possible pour l’utilisateur d’accéder à ses données (musiques, films, photos logiciels…) depuis son ordinateur, son smartphone, sa tablette numérique connectée au Net avec un simple identifiant et un mot de passe.

Apple, entre autre, s’est emparé du cloud computing pour proposer à ses clients ce service. Il est aussi mis à disposition par google. En 2015 ce seront (source IBM) plus de 1000 milliards de terminaux qui seront connectés avec le net. Pour revenir à Apple, lorsque vous téléchargez de la musique, un film, que vous rentrez un contact dans votre fichier, un RV dans votre calendrier, quelque soit le point d’entrée votre Iphone, votre Ipad, votre Macbook, dès que celui-ci se connecte sur le Net par Wifi ou 3G, vos données sont automatiquement sauvegardés, transférés et disponibles sur tous vos autres appareils.

Qu’est ce que la copie privée ? Depuis l’adoption en 1985 de la loi sur la copie privée, dite Loi Lang, vous êtes autorisés à copier les œuvres musicales ou audiovisuelles sur des supports vierges. Sur ces mêmes supports, au moment de leur achat, vous payez une redevance qui va rémunérer, par le biais de la gestion collective, les auteurs, les artistes et les producteurs. Une partie de cette somme, 189 millions d’euros perçus en 2010, un quart financera plus de 5000 manifestations culturelles en France.

« Un nouveau pacte entre public, artistes et économie numérique ».

La proposition centrale de l’Adami faite aux candidats à l’élection présidentielle est de procéder à, une extension de la copie privée sur le cloud computing et la mise en place d’une gestion collective des droits en ligne.

C’est donc à 1985 que remonte la dernière grande évolution du droit d’auteur. Elle a instauré un nouveau droit en faveur des auteurs, des artistes et des producteurs. Cela remonte à plus de 26 ans, entre temps Internet et les nouvelles technologies de l’information ont fait irruption dans la société en bouleversant à la fois les usages culturels et la chaine économique de leur production.

Les pouvoirs publics n’ont pas su adapter le droit à cette nouvelle situation. Depuis 2006 ils se sont contentés de réglementer le droit d’usage par la mise en place d’une logique répressive, appelés : la riposte graduée (Loi DADVSI et Création et internet). De ce fait le droit reste inadapté à cette situation nouvelle des usages sur le net.

C’est pourquoi l’Adami propose au cœur du débat présidentiel d’étendre le principe de la copie privée aux flux : cloud computing, mais aussi Tv connectée qui prend peu à peu sa place dans les foyers. Il s’agit d’ouvrir une vaste concertation qui, tout en préservant les acquis en termes de rémunération, permettra de trouver des solutions qui adapteront ce nouveau droit à l’accès qui se substitue peu à peu au principe de la copie traditionnelle.

Cette demande risque de se heurter, à nouveau, à l’opposition des constructeurs de matériel et des consommateurs. Ces derniers avaient combattu le principe du prélèvement du fait des usages de copies strictement professionnels qui n’entraient pas dans le cadre des usages culturels. Le Conseil d’Etat, leur ayant donné raison, avait obligé le gouvernement à légiférer en urgence à la fin de l’année dernière pour « sauver » les sommes ainsi prélevées et laisser une année aux intéressés pour se mettre d’accord sur de nouveaux barèmes.

Outre cette demande de nouveaux droits, l’Adami propose dans le cadre de ce « pacte » la mise en place d’une gestion collective des droits sur internet pour la musique, comme l’avait suggéré le rapport Zelnik. Il s’agit de faciliter l’accès au catalogue par l’instauration d’un guichet d’autorisation unique, procédure qui ne pourra que participer au développement de l’offre légale. Les conditions étant du coup identiques pour tous, c’est un « véritable pluralisme économique qui s’imposera aux bénéfices des ayants droits, du public et de la diversité artistique » déclare l’Adami.

Enfin pour l’audiovisuel l’Adami suggère l’instauration d’un revenu minimum garanti sur internet pour tous les usages en lignes des œuvres audiovisuelles. Son montant devra être fixé dans le cadre d’un accord collectif.

Le débat est ouvert, à charge pour les candidats de se positionner sur ces propositions. Afin de mieux se repérer, l’Adami organise le 22 février à 19h un débat : « Si j’étais Président, les programmes culture/ numérique des candidats » à la Gaîté Lyrique à Paris, 3 rue Papin 75003.

Les candidats seront représentés par :

- Aurélie Filippetti pour le PS,

- Franck Riester pour l’UMP,

- Marie-Christine Blandin pour les Verts

- Alain Hayot pour el front de gauche

- Jean-Luc Bennahmias pour le Modem

Emmanuel Torregano, journaliste (electronlibre.info) animera le débat.


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40 réactions à cet article    


  • louviellas louviellas 8 février 2012 16:27

    Bon article qui complète celui paru sur numerama.


    • Pelletier Jean Pelletier Jean 8 février 2012 16:31

      L’idée c’était de donner justement une information plus complète en rappellant les fondamentaux, que tout le monde ne connait pas.
      Merci pour votre appréciation.
      http://jmpelletier52.over-blog.com/


      • yt75 8 février 2012 19:55

        Vraiment urgent de comprendre que tout principe basé sur taxes pour les revenus, et principes ou système de mesures sur écoutes et consultations, ceci avec l’état au milieu en grand redistributeur vers les créateurs, est bien entendu non seulement techniquement infaisable, mais surtout en rien souhaitable !

        Il y a-t-il encore quelqu’un (ou une) qui comprenne ce que cela veut dire ?
        C’est à dire approche monitoring à tout va des flux utilisateurs ? (dans la ligne hadopi d’ailleurs)

        http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/

        Et puis de toute manière strictement infaisable dans l’environnement « longue traîne »(cf wiki) du contenu actuel, et en plus au dessus d’infrastructures de piratage ne partageant aucun SYSTEME DE REFERENCES pour identifier les oeuvres ou mêmes éditions (type ISBN, ISAN, IMDB, ISWC, etc).

        Dire le contraire est du pur mensonge ou de l’ignorance (parler de « panel » comme pour médiamétrie est complétement grotesque, à part pour les tubes radios/télés tout au plus, donc œuvres petite diffusion encore perdantes)

        Et je sais bien que l’informatique est dans un syndrome paroxystique du « cordonnier toujours le plus mal chaussé » à ce sujet (les références, transformé en maladie de coller virtuel ou immatériel partout quand le « problème » est strictement le même que dans d’autres domaines), mais quand même !

        Mais si « il n’y aura pas de légalisation des échanges illicites »(Fleur Pellerin midem), alors quoi ?

        Ce qu’il faut c’est ça :
        http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
        Et c’est cela qui permettrait de vrais nouveaux entrants, rééquilibrages créateurs/éditeurs, vraie plus value « expérience utilisateur » à acheter par rapport à pirater, baisse des prix, réductions étudiants ou chomeurs, et aussi moins de « quincaillerie » accumulée pour chacun, ce qui permettrait pourquoi pas ? Un certain rééquilibrage budget « contenu »(culturel ou connaissances) et budget « machines et appareils » ?

        Et ce nouveau rôle et organisations associées, exactement les mêmes que pour la problématique « identité sur le net » (bataille rangée actuelle pour se loguer à travers profils facebook, twittrr, g+ etc sur quasi tous les sites, même si surtout presse actuellement, avec données personnelles associées et compagnie) :
        http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/
        Problématique ou rappelons le, absolument AUCUN besoin d’ID unique par personne partagé entre les acteurs pour que "les choses fonctionnent sans friction".

        Quant au piratage, piratage zéro absolument aucune importance, et si « lutte » vers les centres et non utilisateurs finaux bien évidemment :
        http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/


        • Pelletier Jean Pelletier Jean 8 février 2012 20:47

          Dire que l’on ne saurait pas repartir cette nouvelle redevance c’est ignorer ce qui se fait déjà dans les sociétés de gestion collective.


        • yt75 9 février 2012 13:23

          @Peletier Jean

          C’est à dire ? Vous parlez de quoi exactement ? Des exemples ?


        • yt75 9 février 2012 18:17

          Note : si vous parlez du principes redistribution type Sacem, il est clair que cela est totalement inapplicable, dans le contexte du net, et encore une fois, encore moins souhaitable.

          D’ailleurs si on prend l’exemple de la « taxe copie privée » (sur disques durs, clés usb, CD/DVD vierges etc), quel est le résultat ?
          Les mesures sont toujours prises au même endroit, c’est à dire en majorité passages radios télés, voir par exemple les camemberts dans les commentaires post ci dessous :
          http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/
          Donc la taxe copie privée ne vient que grossir les revenus des pourcentages définis par ces mesures, et donc vers les œuvres passant en radios télés, cad « tubes » majors.
          Avec il me semble subventions par ci par là.
          Comme il est fort probables que ces disques durs, CD/DVD soient utilisés aujourd’hui pour stocker des œuvres téléchargés sur internet, pas grand chose à voir avec passage radios/télés, redistribution des revenus en total décallage avec oeuvres effectivement écoutées.
          (et décalage ne faisant qu’augmenter).

          Encore une fois le principe « taxe d’où quelle viennent », « mesures d’audience on ne sait comment », « état ou SACEM en grand redistributeur », totalement inapplicable dans le contexte internet, et EN RIEN SOUHAITABLE ! (orienté état le nez dans la bibliothèque de chacun).

          C’est ça qu’il faut :
          http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
          (en particulier pour éviter 2, 3 ou 4 monstres « géants du web » sur le contenu légal)

          PS : mes excuses faute d’orthographe sur votre nom post précédent, dommage pas d’edit


        • wesson wesson 8 février 2012 21:08

          bonjour l’auteur,

          de toute manière, depuis megaupload, le cloud computing est mort !

          Je ne connais aucune société qui, ayant payé régulièrement son hébergement, aimerai se voir l’ensemble de ses données saisies puis effacées sur la foi d’une enquête qui ne vous concerne en rien.

          Maintenant que ce risque a été clairement avéré, je voit mal un developpement massif du cloud.

          Tout au plus on en revient à une conception « minitel » de l’internet : une séparation claire entre le fournisseur de contenu et le consommateur.


          • Bloggy Bag Bloggy Bag 9 février 2012 14:13

            La légalité de l’intervention du FBI est effectivement très contestable et totalement arbitraire.

            Ceci dit, cela ne change strictement à la révolution numérique en marche.


          • Marc Bruxman 9 février 2012 15:41

            "Je ne connais aucune société qui, ayant payé régulièrement son hébergement, aimerai se voir l’ensemble de ses données saisies puis effacées sur la foi d’une enquête qui ne vous concerne en rien.

            Maintenant que ce risque a été clairement avéré, je voit mal un developpement massif du cloud."

            Ce risque n’est pas lié au cloud, il est lié à la sous-traitance, il y a déja eu des sociétés pénalisées par la fermeture d’un opérateur télécom avec lequel elles travaillaient (genre Landtel en 2001). Ce risque de sous traitance existe et est réel. Un opérateur télécom en dépot de bilan en 2001 ne pouvait plus payer la facture d’électricité de son datacenter, tout a été coupé. Les clients (des grands comptes) étaient dans une merde noire.

            Maintenant, comparez les risques entre un hébergement sous-traité dans un datacenter carrier-grade et un datacenter que vous construisez vous même et bien il n’y a pas photo. Faire une salle technique a l’abri des dégats des eaux, du feu, des intrusions physiques et de la plupart des catastrophes naturelles a un coût qu’il vaut mieux mutualiser. Ce n’est pas pour rien que l’essentiel de l’internet français se concentre sur moins d’une dizaine de sites physiques situés en ile de france (et pour la plupart en seine saint denis entre Aubervilliers et Saint Denis à l’exception d’un site d’interco ’historique’ situé dans le XIème et de quelques autres sites de moindre importance). 

            Enfin, vous admettrez que laisser ses données sur un provider connu pour des activités borderline et ce, sans avoir de sauvegarde ailleurs n’était pas très malin.


          • Pelletier Jean Pelletier Jean 8 février 2012 22:26

            @Wesson,


            Le streaming n’a techniquement rien à voir avec le cloud computing 
            Bien à vous

            • leguminator 9 février 2012 00:19

              Megaupload n’a rien à voir avec le streaming : c’était de l’hébergement  smiley

              Wesson soulève un point intéressant : des sociétés tout à fait normales et légales utilisaient Megaupload comme stockage. En l’espace d’une journée leurs données ont été rendues inaccessibles : c’est tout à fait dramatique pour leur activité.

              Le cloud computing est une évolution de l’hébergement tel que nous le connaissions. Le fait qu’un moyen d’hébergement - Megaupload - puisse être désactivé dans sa totalité sans distinction des contenus est un risque énorme qui peut très bien tuer la poule dans l’oeuf.

              Une telle taxe achèvera définitivement le concept.


            • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 09:56

              @leguminator,

              Pour autant le cloud computin est en pleine extension, j’ai ciét Appel, amis aussi Google et de nombreuse sociétés font des offres clefs en main pour les entreprises.
              Difficiles dans ces conditions de dire que ce secteur est menacé.
              http://jmpelletier52.over-blog.com/


            • leguminator 9 février 2012 13:26

              Je travaille dans le secteur et suis au fait de ce qui se passe avec le cloud computing.
              On a plusieurs obstacles majeurs pour cette « nouvelle » techno :

              • ça coûte horriblement cher
              • ça nécessite une connexion permanente et fiable
              • la dépendance vis à vis du fournisseur de service, qui imposent des mécanismes propriétaires et donc non portables à d’autres fournisseurs
              • la confidentialité des données : qui peut la garantir ?
              • l’accessibilité des données : est-elle vraiment possible en tenant compte des problématiques genre Mégaupload ?
              Tous les secteurs les plus sensibles ne peuvent pas se reposer sur une technologie comportant autant d’aléas.

              Tous ces points font que malgré les efforts déployés par les multinationales des NTIC pour en faire la promotion, le cloud computing a du mal a décoller.


            • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 14:16

              @Légumator....
              Il ya deux choses distinctes dans le Cloud Computing : L’offre de service aux entreprises et les usages grands publics tels ceux qu’offre Appel ou Google par exemple.

              Pour ce qui est d’Apple, cela marche très bien. A terme les internautes stockeront leurs musiques, leurs films de cette manière. Par ailleurs pour Google doc, c’est une possibilité  qu’utilisent de plus en plus de salariés (dont je fais partie) qui excédés par les contraintes que les services informatiques imposent, gèrent tous leur dossier sur Google doc, dont ils peuvent avoir accès de chez eux ou de n’importe où à partir d’une connexion wifi.

              Le travail collaboratif est friand du cloud Computing ; j’enseigne à la fac et mes étudiants ont des exposés à faire à plusieurs, certains de ces groupes utilisent Google doc pour travailler à distance ensemble.

              Je travaille sur un projet d’enseignement à distance, toutes les ressources sont dans un dossier Google doc sécurisé par un identifiant et un mot de passe.

              Google doc met aussi à disposition des logiciels pour travailler sur du texte, des calculs ou faire des présentations.
              http://jmpelletier52.over-blog.com/


            • Marc Bruxman 9 février 2012 16:08

              On a plusieurs obstacles majeurs pour cette « nouvelle » techno :

              • ça coûte horriblement cher : Faux ! Cela coute cher si vous comparez à des produits grands publics. Mais une fois le service géré par un grand compte c’est très cheap. Prenez Amazon S3, dans l’absolu c’est cher, je suis d’accord avec vous. Mais si vous vendez à un grand groupe ils vous diront qu’au final ce n’est pas cher.
              • ça nécessite une connexion permanente et fiable : La dessus, les telcos ont fait de vrais progrès. Et vous pouvez avoir des connexions permanentes et fiables pour un investissement de quelques centaines d’euros par mois, redondance comprise. Soit peanuts pour une entreprise. Et le bureau nécéssite déja de l’électricité de façon fiable.
              • la dépendance vis à vis du fournisseur de service, qui imposent des mécanismes propriétaires et donc non portables à d’autres fournisseurs : Regardez du coté d’eucalyptus.
              • la confidentialité des données : qui peut la garantir ? Des progrès doivent encore être faits sur ce point. Mais d’un autre coté, la sécurité de la plupart des infrastructures informatiques administrées en interne est tellement catastrophique que le cloud ne devrait pas vous faire si peur.
              • l’accessibilité des données : est-elle vraiment possible en tenant compte des problématiques genre Mégaupload ? Vous mettrez en place un backup en utilisant deux providers de cloud différents.

            • FYI FYI 8 février 2012 23:05

              Encore un prétexte pour imposer une rente éternelle sur les populations. L’enfer est pavé de bonne intention mais çà rassure les idiots utiles.


              • Pelletier Jean Pelletier Jean 8 février 2012 23:31

                Qui sont les idiots utiles ?


              • FYI FYI 9 février 2012 10:59

                Toutes les personnes qui adhèrent à leur modèle.
                Sans le diktat de la masse il y aurait beaucoup plus de difficulter de standardiser nos modes de pensé, mais voilà les pensés alternatives sont très difficiles à accepter par la foule des masses.
                Aussi l’évolution des sociétés dépendent du niveau de conscience des masses, c’est triste mais c’est ainsi.


              • leguminator 9 février 2012 00:43

                Quel est le but réel de l’Adami à travers cette idée de taxe ?

                D’emblée on retrouve les mêmes problématiques qu’avec
                Hadopi :

                • Pour distinguer les flux à taxer, il faudrait inspecter le contenu des informations qui transitent sur le réseau, ce qui pose problème par rapport à la protection de la vie privée
                • Votre réseau peut être piraté et être utilisé à votre insu - ce qui arrive même aux meilleurs - : dur de demander un niveau d’excellence à tous les internautes

                La taxe sur les supports :

                • La taxe est reportée à un niveau technique (cloud computing au lieu des CD, DVD) alors que ces techniques ne sont pas exclusivement dédiées à l’usage qu’on veut leur attribuer

                L’achat d’une prestation quelconque :

                • On demande de payer alors que la qualité de service n’est pas forcément au rendez-vous : ce n’est pas parce que le flux transite que le spectateur le visionne convenablement au final

                Cela ressemble à une tentative désespérée d’arracher quelques poignées de dollar$ ...

                Par analogie, je suis curieux de savoir si quelqu’un connaît la réaction des moines copistes suite à l’apparition de l’imprimerie. Ont-ils été inventifs et survécurent ou bien ont-ils été simplement balayés ?


                • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 10:00

                  @leguminator,

                  Le but de cette proposition ? c’est que la copie privée assise sur les supports est menacée d’extinction par la technologie des flux. C’est une part importante des revenus des ayants droits qui pourrait disparaitre, et une menace pour la culture puisqu’un quart de ces sommes est reversé sous forme de subventions à des projets artistiques.
                  C’est dans l’esprit même de la loi de 85 (votée à l’unanimité) qui a instauré la redevance pour copie privée qu’il faut l’adapter au flux pour prendre en compte l’évolution technologique.
                  http://jmpelletier52.over-blog.com/


                • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 10:03

                  et enfin pour écrire :

                  « Cela ressemble à une tentative désespérée d’arracher quelques poignées de dollar$ ... »

                  vous devez méconnaitre la situation des artistes interprètes qui ne sont pas tous de stars, l’Adami verse des droits à 58 000 artistes interprètes...
                  d’où l’importance de prèserver leurs droits.
                  http://jmpelletier52.over-blog.com/


                  • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 12:19

                    @stabiloboss,

                    C’est tout le droit de la propriété intelelctuelle que vosu remettez en cause, un peu à la légère, san doute par méconnaissance du sujet.
                    Vous ne pouvez en aucune manière comparer la situation d’un salarié avec celle d’un artistes, il faut bien érmunérer le temsp de la maturation d’une oeuvre, du processus de sa création.
                    De la même manière j’imagine que vous remettez en cause la notion de brevet pour les inventions ?
                    Je ne vous suis pas sur ce chemin qui remettrait en cause tout le secteur de la création.
                    http://jmpelletier52.over-blog.com/


                  • leguminator 9 février 2012 13:50

                    Peut-être se produira-t-il un phénomène comparable à l’avènement de l’imprimerie : à l’époque le résultat a été la diffusion du savoir, assistera-t-on à la diffusion de la culture ? J’entends par là la diffusion de ceux qui n’ont pas chapitre au médias traditionnels, ceux qui jouent réellement pour le plaisir et qui n’ont cure de ramasser des montagnes de fric, etc...

                    Il est vrai que le système actuel a pour effet pervers de maintenir les plus célèbres dans un cercle médiatique très restreint et c’est pour cela que la plupart des radios sont restées bloquées sur les années 80, Sardou, Goldman et consorts. C’est un circuit en vase clôt qui ne favorise pas la créativité et laisse peu (voire pas) de place aux nouveaux venus.

                    Cette taxe est l’illustration de l’ancien monde qui essaie de maintenir son emprise sur le monde à naître alors que les lignes ont bougé. D’ailleurs certains artistes l’ont bien compris en proposant des contributions libre en échange de leurs oeuvres, ou en recourant à des collectes volontaires pour financer leurs projets futurs. Les vrais artistes ne se posent pas de questions et continuent leurs tournées de prestations en public, chose qui ne pourra jamais être remplacée par quelque technologie que ce soit.

                    Faites l’effort de visionner cet état des lieux de l’internet : ça permet déjà de bien comprendre ce qu’est internet et quels enjeux y sont liés. A noter que les USA sont LE pilier de cet artefact.


                  • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 14:38

                    @leguminator,
                    « Peut-être se produira-t-il un phénomène comparable à l’avènement de l’imprimerie :» mais c’est déjà le cas, les nouvelles technologies de la culture ont bouleversé les usages sociaux, le rapport à la culture et ses œuvres, à l’accès à la connaissance, aux échanges etc….Dans la foulée elles ont bouleversé les modèles économiques.Mais je ne comprends pas votre « mépris » pour les artistes « ceux qui jouent réellement pour le plaisir et qui n’ont cure de ramasser des montagnes de fric, etc », justement il n’y a pas que les têtes de Gondole, il y a l’immense population des créateurs qu’il faut défendre et ils ont besoin des rémunération que les sociétés de gestion et de perception leur versent : SACEM, SACD, ADAMI, PROCIREP, SOFIA etc…L’action artistique liée à la perception de la redevance pour copie privée représente près de 50 millions d’euros de subvention qui vont en soutien auprès de compagnies de théâtre, de danse, de musiciens et de chanteurs.Vous avez raison de dénoncer le star système, mais pas pour cette raison de vouloir détruire un système qui rémunère les plus petits.Car les Goldman et Sardou comme vous dites ils n’ont pas besoin de cet argent pour vivre, les autres SI.

                     


                  • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 16:55

                    @stabilob0ss (

                    « Ensuite, je ne remets pas en cause le système de brevet, tout simplement parce que même s’il est imparfait et critiquable, il existe pour PROTÉGER une invention. En aucun cas, il permet de rémunérer sans rien faire un inventeur. De plus, le brevet ne le protège que 20 ans. »

                    Donc vous êtes pour protéger les « inventeurs » mais pas les créateurs, on peut discuter sur la durée de la protection… mais je vous trouve votre démarche intellectuelle très discriminant et injuste.

                     

                    Bien à vous. 


                  • le libère-terre le libère-terre 9 février 2012 10:19

                    tenez, je laisse à votre intension de quoi fulminer sur cette nouvelle :

                    L’État va investir dans le Cloud computing pour sauver ses données stratégiques

                    (nouvelle afp-google).

                    Sarkozy va investir dans le nuage ! Avec votre article ça sent carrément l’Orage...
                    A parier qu’au final l’internaute sera mouillé puis foudroyé...


                    • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 10:50

                      Libère-terre,

                      Merci pour l’information, cela crédibilise le développement du cloud computing, après que l’état suive les recommandations de l’Adami ou pas c’est un autre sujet.
                      ceci-dit si c’est François Hollande , ces propositions ont plus de chance d’être retenues que si c’est Serakozy, vu ce qu’il a fait jusqu’ici : loi dadvsi, crétaion et internet , l’Hadopi etc....

                      bien à vous.

                      http://jmpelletier52.over-blog.com/
                       


                      • le libère-terre le libère-terre 9 février 2012 13:57

                        Le cloud computing est une bonne chose, à condition que les droits de tous (et je dis bien de tous) soient respectés.

                        Un outils reste un outils. Il est nécessaire pour les entreprises, la sécurité... LES AUTEURS, et finalement le devenir de tous si internet veut être utile et se moraliser. vaste débat en fait qui agite la blogosphère car les libertés sont hélas confondues.

                        « Pour moi la solidarité est la liberté » mais ça vaut ce que ça vaut... avec le capitalisme (je suis apolitique en disant cela... notez).


                      • Bloggy Bag Bloggy Bag 9 février 2012 14:09

                        Le numérique induit la nécessité de redéfinir le droit, en particulier de propriété.


                      • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 14:40

                        @Bloggy bag,

                        mais c’est justement l’enjeu actuel : redéfinir les règles du jeu, mais en intégrant la necessité de rémunerer mieux les ayants-droits sur la diffusion des oeuvres sur internet.


                      • Bloggy Bag Bloggy Bag 9 février 2012 14:08

                        « Informatique EN nuage » serait une meilleure traduction.

                        Décidément, l’industrie des distributeurs de musique commence à me courir sur le système. Ils prennent position au nom des créateurs alors que le numérique ne menace en rien la création, en fait c’est leur business model de distribution (et leurs somptueux bénéfices) qui est aussi obsolète que ne l’a été en son temps le pony express.

                        L’économie numérique induit un bouleversement majeur en économie car non seulement elle induit des destructions créatrices (ça c’est pour Schumpeter) mais en plus elle change radicalement la nature des modèles et de certaines règles économiques.

                        Si je devais prendre une image pour illustrer l’ampleur de ces changements, je dirais que nous sommes à une rupture équivalente à l’invention de l’écriture. Et il semble que certains n’aient pas envie d’apprendre à lire en numérique.


                        • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 14:28

                          @Bloggy bag,

                          Plusieurs choses suite à vos remarques.- les « somptueux bénéfices » de certains auquel vous faites références. Cela ne concerne qu’une infime partie des auteurs et des artistes, les autres galèrent et ils ont besoin d’être soutenu. L’Adami répartit des droits à 58 000 artistes, vous croyez qu’ils sont tous riche comme crésus ?

                          Quand vous parlez du sentiment de menace du numérique, vous avez raison, mais ceux qui ont peur ce sont les majors du disque et les producteurs, pas les artistes. L’Adami qui les représente a toujours défendu des positions (comme celles exposées dans l’article) qui intègrent le fait numérique mais qui cherche à aménager le droit de façon à garantir aux artistes une juste rémunération pour leur travail.

                          Vous avez raison de dire que le numérique change radicalement la nature de modèles et de certaines règles économique. Mais pour autant entre un laisser faire du marché imposant de fait la gratuité absolu (destructrice au final de la valeur) et une adaptation des règles aux nouveaux usages, je préfère la deuxième solution.

                          Oui la révolution numérique est un événement pour l’humanité tout aussi important que l’invention de l’écriture.


                        • le libère-terre le libère-terre 9 février 2012 16:01

                          Vous serez d’accord que tout travail mérite salaire, et ça vaut aussi pour les artistes !
                          Quand aux changements dont vous parlez pour le numérique : faut pas rêver, le capitalisme « sauvage » trouvera toujours de quoi mettre les bâtons dans les Bits. Donc, non, ça changera rien, sinon qu’on pourra en discuter encore un peu, et encore, même ça c’est pas sûr que ça dure...

                          internet est évidemment un support nouveau, mais ça veut pas dire gratuit pour autant. en revanche, ça ne veut pas dire PAYANT pour la même raison !

                          il faut pas confondre l’outil et l’usage : user d’un outil veut pas dire que ce qu’on fait avec est gratuit.

                          Or je crois que les défauts de protection des droits des artistes et les goinfreries des majors... risquent d’être payés par tous, qu’ils consomment de la création ou pas et ça, c’est pas normal !!!

                          le numérique c’est pas une raison non plus en effet pour taxer par défaut tout et n’importe quoi !

                          ceci dit vous avez raison aussi sur ceci : la société devrait changer avec d’autres valeurs. mais là c’est une autre histoire sans capitalisme, etc...


                        • Marc Bruxman 9 février 2012 16:00

                          Effectivement le cloud computing est en train d’investir le secteur IT et même notre vie quotidienne. Cette tendence ne va pas disparaitre du jour au lendemain. Cela signifie que l’on va définitivement passer de la possession d’un objet artistique (disque, livre, fichier), à un droit d’accès. Pour le consommateur c’est préférable, cela veut dire qu’en cas de destruction des copies en sa possession, il pourra en retélécharger une. Par contre, la société qui lui a vendu ne doit pas faire faillite, ce qui pose la question des DRM et de la copie privée.

                          Sauf que le cloud va permettre de stocker bien plus que des données artistiques et vous ne pouvez pas taxer toute une industrie pour sauver les artistes. Les industries créatrices se taxeraient d’ailleurs elles même vu que le secteur du cinéma est de plus en plus utilisateur de cloud computing pour sa production.

                          Le problème des associations de droit d’auteur c’est qu’elles n’envisagent leur survie qu’en taxant d’autres acteurs productifs (tout à tour les FAI, Google et maintenant le cloud) cela ne marchera pas :

                          • Le cloud computing se délocalise très bien. Déja que les gens achetaient leurs disques durs et clefs USB à l’étranger alors imaginez ce que cela va donner avec le cloud. Alors que la France a un avantage compétitif lié au prix de l’énergie nucléaire, souhaitez vous détruire ainsi notre future pépite créatrice d’emploi ?
                          • Lorsque votre seul business model est de taxer un autre secteur d’activité pour survivre c’est que vous êtes un mauvais businessman. Pour sauver la musique, faites des concerts (il me semble que les billets se vendent cher) ! Mais si vous persistez à vouloir survivre par la taxation, vous finirez par être rayés de la carte.


                          • le libère-terre le libère-terre 9 février 2012 16:13

                            c’est bien envoyé, mais j’ajoute qui oui, malheureusement la tendance et de vouloir répondre à un problème particulier par la taxation globale. c’est évidemment un problème vu que sur internet il n’est pas possible d’identifier l’original de la copie, sauf à faire « une usine à gaz » qui ne marchera pas et qui de toute façon sera piratée tôt ou tard.

                            la vérité est que internet ne se prête pas au payement des créations numériques en général. il n’a pas été conçu pour ça. Il n’est pas prêt pour diffuser des oeuvres numérique ou alors il faut grandement repenser les choses pour cet usage.

                            mais taxer tout par défaut est ridicule et vous l’avez bien souligné car c’est se tirer une balle dans le pied.


                          • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 février 2012 16:51

                            la taxation, comme vous dites, elle existe depuis la loi de 1985, cela n’a pas mis en péril, que je sache les fabricants de matériel concerné, même s’ils ont fait des recours en conseil d’état.

                            Et ces revenus ont bien été utiles à la création et aux artistes.
                            il s’agit simplement au moment où l’usage va s’orienter vers des flux, et donc tarir la source de la copie privée, de la maintenir en la transférant sur les flux

                            Je ne croix pas qu’une redevance de 3 à 45 euros par abonnement haute débit va faire s’écrouler notre industrie numérique ou bien ruiner les consommateurs….. c’est une plaisanterie.

                            Mais au regard du nombre d’abonnés haut débit cela représente un milliard cent millions d’euros pas an pour la filière….

                            Bien à vous 


                          • Marc Bruxman 9 février 2012 18:02

                            "la taxation, comme vous dites, elle existe depuis la loi de 1985, cela n’a pas mis en péril, que je sache les fabricants de matériel concerné, même s’ils ont fait des recours en conseil d’état."

                            Beaucoup de revendeurs ont fait faillite, les gens achetaient simplement leurs périphériques sur des sites de e-commerce belges afin de ne pas payer la taxe. Le fabriquant lui s’en contrebat effectivement, il produit en thailande alors qu’il revende à un belge ou un frenchie, il s’en branles.

                            « Et ces revenus ont bien été utiles à la création et aux artistes. »

                            En quoi la création a t’elle été meilleure depuis 1985 ? Vous savez très bien que cette taxe a profité majoritairement aux Goldman et autres qui n’étaient pas forcément les plus copiés. C’est le problème de toutes ces associations de gestion de droits. Je suis sur que les artistes que j’ai copié n’ont pas touché un centimes. Par contre j’ai financé des gros nuls que je n’écoutes pas j’en suis sur aussi. 

                            Artiste n’est pas un métier et même des artistes ayant un succés commercial ont l’honnétetée de le dire. Lorsque vous demandez son métier à Armin Van Buuren, il vous répond qu’il est avocat et que la musique est seulement sa passion. Il se trouve qu’il a la chance d’en vivre. Il joue plusieurs fois par semaine en public et est payé cher pour cela. Il a même reconnu que si son « A state of trance » hebdomadaire n’avait pas été piraté il n’aurais jamais connu un tel succès. Il passe son temps à faire de la musique, pas à se plaindre et cela marche pour lui. Il y a des tas d’artistes comme cela.

                            "Je ne croix pas qu’une redevance de 3 à 45 euros par abonnement haute débit va faire s’écrouler notre industrie numérique ou bien ruiner les consommateurs….. c’est une plaisanterie."

                            Non ce n’est pas une plaisanterie, quand vous aurez accès à un service deux fois moins cher mais dont les serveurs seront en belgique ou en hollande, vous le prendrez. Je ne vois pas pourquoi j’irai payer pour l’adami ou toute autre société d’ayants droits. Mais encore une fois, si un musicien veut faire du live et qu’il me plait il n’y a aucun problème. Et c’est plus chalereux que de faire de la musique en studio ! ! !

                            « Mais au regard du nombre d’abonnés haut débit cela représente un milliard cent millions d’euros pas an pour la filière…. »

                            Et pourquoi la filliére aurait droit à extorquer des fonds au détriment des autres ? A t’on payé les cordonniers, les maréchals ferrands et autres métiers disparus ? Que vous fassiez du bizness avec la musique, soit. Mais si votre business merde, vous n’avez pas à en faire payer le prix aux autres. Si l’industrie musicale avait sortie elle même le service que tout le monde attendait plutot que de chouiner sur les droits d’auteurs, elle n’en serait pas ou elle est. Mais elle est tellement conne que Steve Jobs a fait le boulot pour eux. Et encore, ils peuvent lui dire merci...



                          • leguminator 10 février 2012 10:20

                            Votre système de taxe systématique n’est ni plus ni moins que de l’extorsion.

                            Primo aucune technologie n’a à supporter un problème de société : ce sont deux choses totalement séparées qui n’ont pas à s’entremêler, c’est une vision biaisée et partiale que vous proposez

                            Secundo bien sûr les artistes doivent être rémunérés, mais cette dernière doit se faire du plein gré des spectateurs et non pas par la contrainte

                            Tertio mettez vous bien dans le crâne qu’un accès internet sert à beaucoup de choses qui sont sans rapport aucun avec le monde artistique : administration, communication, etc... Les artistes ne sont pas le centre du monde - ni du monde numérique


                          • le libère-terre le libère-terre 9 février 2012 16:34

                            Le cloud computing n’est qu’un outil de stockage. si vous voulez des droits d’auteurs sur le net pour l’instant il n’y a pas de méthode existante

                            Et il est injuste de tout taxer par défaut.

                            il faudra inventer un payement en ligne ou un cryptage quelconque qui porte la marque numérique du créateur et et l’acheteur. comme ça il sera possible de télécharger son œuvre de façon illimitée sans pouvoir la copier pour un tiers. mais ça signifie un terminal d’authentification de l’utilisateur (et du vendeur), qui sera le seul à télécharger, lire, etc...

                            mais ça veux dire ne pas être piraté : ni l’utilisateur, ni le vendeur (et même l’auteur tant qu’on y est à trois clés).

                            le net n’est pas encore prêt pour ça. mais en théorie il faudrait ça sinon renoncer à ce support.

                            il y a bien des idées en labo avec le clés quantiques dans l’opto-électronique mais il y a le coût et d’autres problèmes.


                            • le libère-terre le libère-terre 9 février 2012 17:59

                              Je me permets d’intercepter votre remarque sur le le 3 euros etc... C’est déjà perçu puisque tout les supports informatiques possibles et imaginables sont déjà taxés et vont encore l’être plus.

                              Si l’ensemble ses acteurs économiques font exactement la même chose , il ne restera pas un centime sur le compte courant du Français moyen.

                              Et non : ce n’est pas juste que 100% paye pour quelques % de pirates... La taxation globale n’est pas morale : il y aucune raison de faire payer mamie qui va sur le web avec sa petite retraite et ses cours d’informatique alors qu’elle sait à peine se servir d’internet et si ça se trouve elle n’a encore que des vinyles pas d’enregistreur vidéo !

                              Il y a aucune raison morale pour qu’il y aie du favoritisme. En revanche, hé bien la problème n’a pas été pensé,c’est pas le web qui doit payer un défaut de prévoyance de la filière !

                              Donc, si vous voulez être sur internet, il va falloir reprendre le problème au début sur la protection des données et internet.

                              cordialement.

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