« ... cette citation »Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire
pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler "pour le
produire sans en tirer profit. « est terriblement subversive, car elle remet en cause le capitalisme et le statut de rentier. » (jpm)
Oui !? Où est le problème ? Il ne faudrait pas remettre en cause le capitalisme, ni la rente ? Au nom de quoi, donc !
jpm démontre très bien ici, que le capitalisme a privatisé tout ce qui est gratuit ! Le capitalisme marche sur deux pattes : d’un coté, la production de masse ; de l’autre, la privatisation organisée, au nom du droit du premier occupant ou exploiteur (pfff !) de tout ce qui était gratuit et à la disposition des peuplades primitives - ce qui était gratuit, c’est ce que ses copains, les libéraux de droite devraient, s’ils étaient conséquents, appeler le droit naturel.
Mais ce n’est pas là tous les dégâts du capitalisme : le pire, c’est qu’il a privatisé aussi les emplois, et les a raréfiés afin de faire pression sur les salariés, « qui croulent sous le travail » comme le dit jpm, sans en tirer les bonnes conclusions.
La bonne conclusion, c’est précisément de faire ce que ne veut pas jpm, si j’ai bien compris son intervention : il faut remettre en question le capitalisme, à commencer par imposer ce qui lui fait le plus peur : le partage du travail dans une optique de plein emploi !
Ce qui me fait dire que la perspective annoncée d’une rente universelle inconditionnelle n’est qu’un dérivatif destiné à détourner les revendications authentiques vers des miroirs aux alouettes.