"Le comité des droits de l’homme de l’ONU s’inquiète de la
progression de l’euthanasie aux Pays-Bas. Sur place, des députés
français ont constaté que la pratique euthanasique s’est emballée et que
le pouvoir des médecins est devenu incontrôlable. » (tiré du site Libertépolitique.com, article du 25 septembre 2009, tout comme la citation suivante)
Voici quelques-unes des conclusions de ces députés sur leur enquête sur la pratique de l’euthanasie en Hollande :
« Certains
patients sont euthanasiés sans recueil de leur consentement, toutes les
parties jugeant qu’il en est mieux ainsi pour eux au vu de leur qualité de vie
médiocre. D’autres demandent le mort pour une simple fatigue de vivre,
critère flou qui ne rentre manifestement pas dans le cadre d’une
souffrance insupportable.
Tout
se déroule donc comme si la législation augmentait la permissivité et
la tolérance envers l’acte euthanasique, à la fois chez les médecins et
chez certains malades. Bref, une fois institutionnellement et
officiellement approuvée et pratiquée, l’euthanasie développe sa propre dynamique et résiste à toutes les procédures de surveillance sensées la contenir.
S’exiler pour survivre
Il existe enfin un dernier point extrêmement inquiétant qui était
jusqu’ici parfaitement méconnu. On l’a dit, la loi semble être
l’aboutissement d’une réflexion consensuelle de la société hollandaise
dans son ensemble. Pourtant, ce consensus paraît s’effriter plus qu’on
ne le pense. L’Ordre des médecins allemands fait état de l’installation
croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne, notamment dans
le Land frontalier de Rhénanie du Nord-Westphalie. D’après la mission
parlementaire française qui rapporte cette information de taille, s’y
sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des
Néerlandais. C’est le cas notamment à Bocholt. Ces personnes craignent
en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour
abréger leur vie. N’ayant plus totalement confiance dans les praticiens
hollandais, soit elles s’adressent à des médecins allemands, soit elles
s’installent en Allemagne. De telles réactions dont la presse allemande
s’est fait l’écho démontrent que les pratiques médicales hollandaises
sont mal vécues par une partie de la population.
Loin d’être le
théâtre d’un tourisme de la mort, la dépénalisation de l’euthanasie
conduit bien au contraire à un exil des personnes les plus fragiles.
Faudra-t-il que les Nations-unies fassent rentrer dans la catégorie des
réfugiés les personnes malades, handicapées ou âgées qui émigrent par
crainte d’être euthanasiées ? »
L’auteur (et son candidat,) souhaite l’aboutissement d’ un projet nauséabond digne des HLPSDNH. 