« Il n’y a que Morice pour le NIER. »
est ce que j’ai nié que Merle avait orthogr-aphié ainsi ce nom : NON
encore une fois vous MENTEZ. Ouvertement, effrontément, comme un Chichah !
c’est INCROYABLE QUAND MEME CE DETOURNEMENT CONSTANT des écrits !
je le REPETE : j’ai toujours écrit Rudolph Höss, ou Rudolf Höß, et tous les livres que j’ai pu utiliser avec ce nom étaient écrits Höss.
ainsi ici encore :
À la fin des sessions, Draper conclue : « Herr Kommandant, nous sommes d’accord que durant votre service à Auschwitz, 1,35 million de personnes furent tuées ? » Höss objecte : « Oh non, Herr Colonel, moi j’ai 1,16 million. » Les deux hommes vérifient leurs calculs ; Höss identifie l’origine du problème : « Vous avez ajouté novembre 1943, lorsque je suivais ce cours à Munich, et aussi cette quinzaine en mars 44 lorsque j’étais en congé maladie. Même si j’étais le commandant, je n’étais pas en contrôle chaque jour. Je pense que vous devriez le mentionner dans votre rapport. » Draper promet de le faire. « Que va-t-il m’arriver maintenant ? » demande Höss. « Eh bien, vous serez appelé à témoigner à Nuremberg, puis vous serez vous-même jugé. J’imagine que vous serez pendu ». Höss, qui sait qu’il n’a rien à espérer, rétorque : « Ma veuve pourra-t-elle garder ma pension ? ».
Faurisson a, avant même d’attaquer jusqu’à l’existence des chambres à gaz, cherché à MODIFIER les chiffres donnés par Höss : c’est pourquoi le témoignage de ce dernier est important
Dans un article qui fait les beaux jours de nombre de sites négationnistes (Wie die Briten zu dem Geständnis von Rudolf Höß, Kommandant von Auschwitz, gekommen sind, Deutschland in Geschichte und Gegenwart – 1987), Faurisson raconte que Rudolf Höss et Moritz von Schirmeister, l’attaché de presse de Joseph Goebbels, furent amenés à Nuremberg dans la même voiture, le 30 mars 1946. Durant le trajet, Höss aurait confié à von Schirmeister :
« Gewiß, ich habe unterschrieben, daß ich 2 1/2 Millionen Juden umgebracht habe. Aber ich hätte genausogut unterschrieben, daß es 5 Millionen Juden gewesen sind. Es gibt eben Methoden, mit denen man jedes Geständnis erreichen kann - ob es nun wahr ist oder nicht. »
(traduction : « Effectivement, j’ai signé que j’avais tué 2,5 millions de Juifs. Mais j’aurais pu tout aussi bien signer que c’était 5 millions de Juifs. Après tout, certaines méthodes permettent d’obtenir n’importe quelle confession, vraie ou fausse. »)
La source de Faurisson serait un témoignage de deux pages supposément écrit par von Schirmeister, dont il aurait reçu une copie en septembre 1983, à Washington. Et qui aurait fourni à Faurisson ce document capital ? Le négationniste AméricainMark Weber. Mais là où le bas blesse, c’est que malheureusement Faurisson ne communique ni le texte du témoignage, ni sa source originelle.
De nos jours, l’évaluation la plus plausible du nombre d’hommes, de femmes, et d’enfants assassinés à Auschwitz est de l’ordre d’1.100.000.
Rudolf Höss est exécuté à Auschwitz le 16 avril 1947, devant un comité restreint. Hedwig, son épouse, tenta de se fabriquer une nouvelle vie en Allemagne, où elle se remaria. Puis elle émigra aux États Unis. Ses enfants y vivent encore…
Plus d’un million de morts, rien qu’à Auschwitz. Et on voudrait le NIER ???
un bloggeur ajoute
Je vais tenter de lire ses « mémoires » qu’il a écrit et également tenter de trouver le roman « La mort est mon métier », de Robert Merle... Peut-etre vais-je comprendre son attitude ? Mais je sais très bien que son fanatisme, son dévouement à la cause du Reich n’a aucun sens. Il a vraiment l’air d’un patron d’usine, vous n’avez qu’à remplacer le produit fabriqué par des Juifs exterminés. Le Juif était pour eux un produit donc, mais au lieu de le fabriquer, ils font l’inverse, il le détruise. Une chaine de travail productrice, mais à l’envers...
L’hitlérisme a reposé sur ce genre d’individus. Des irresponsables. Ceux qui aujourd’hui voudraient les réhabiliter sont pire encore.