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Commentaire de jean-jacques rousseau

sur La civilisation des Celtes. Son origine cananéenne


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jean-jacques rousseau 12 février 2012 14:48

Selon certains chercheurs le peuplement celtique est beaucoup plus récent que la datation de l’haplogroupe Y - R1 que propose le projet genographic qui pose la date de -35.000 ans.


"  In 2000 Ornella Semino and colleagues argued that R1b had been in Europe before the end of Ice Age, and had spread north from an Iberian refuge after the Last Glacial Maximum.[8] Age estimates of R1b in Europe have steadily decreased in more recent studies, at least concerning the majority of R1b, with more recent studies suggesting a Neolithic age or younger.[7][9][10][11] Only Morelli et al have recently attempted to defend a Palaeolithic origin for R1b1b2.[12] Irrespective of STR coalescence calculations, Chikhi et al pointed out that the timing of molecular divergences does not coincide with population splits ; the TMRCA of haplogroup R1b (whether in the Palaeolithic or Neolithic) dates to its point of origin somewhere in Eurasia, and not is arrival in western Europe.[1] « 
http://en.wikipedia.org/wiki/Haplogroup_R1b_(Y-DNA) 

 »Pendant longtemps les scientifiques ont pensé que l’haplogroupe R1b avait une originepaléolithique en Europe. Cependant, depuis 2010 plusieurs articles [1,2,3] avancent l’hypothèse que l’haplogroupe R1b serait arrivé en Europe au néolithique avec les premiers fermiers. Ainsi leprojet des 1000 génomes chargé d’étudier le séquencement complet de 1000 individus écrit : A striking pattern indicative of a recent rapid expansion specific to haplogroup R1b was observed, consistent with the postulated Neolithic origin of this haplogroup in Europe. Cependant, l’origine du néolithique au Proche Orient est située dans une zone (Levant, sud de l’Anatolie et Zagros) où l’on trouve très peu de R1b aujourd’hui. De plus l’archéologie ainsi qu’un travail récent de craniométie [19] semblent montrer que le néolithique s’est diffusé par migration jusqu’en Europe centrale, mais davantage par acculturation sur la façade atlantique. Cela cadre mal avec un haplogroupe R1b dont la concentration est maximale sur cette façade atlantique. Enfin, tout dernièrement un article [4] indique qu’en fonction du taux de mutation utilisé, l’arrivée de R1b en Europe occidentale a pu se produire seulement à l’âge du bronze. De plus, certaines personnes penchent pour une expansion de cet haplogroupe au chalcolithique (âge du cuivre). 

D’autre part, l’haplogroupe R, connu sous deux formes : R1a et R1b, semble lié au problème desIndo-Européens. R1a est clairement lié aux langues Indo-Européennes de type satem, alors que R1b est lié aux langues Indo-Européennes de type centum. La théorie la plus communément admise aujourd’hui par une majorité de linguistes et d’archéologues sur l’origine des Indo-Européens est la théorie des Kourganes initiée par Marija Gimbutas qui voit une origine du peuple proto Indo-Européen dans la steppe pontique [5, 6, 7]. Cette théorie indique une expansion des langues Indo-Européennes au chalcolithique entre 4.500 et 3.500 ans avant JC. Ceci renforce donc l’hypothèse d’une arrivée de R1b en Europe à l’âge du cuivre, au début du 3ème millénaire avant JC. La connaissance de l’archéologie de la steppe est indispensable pour bien appréhender le problème Indo-Européen.« 

http://bsecher.pagesperso-orange.fr/Genetique.htm 


 »Vous trouverez sur bien des sites web que R1b vient d’Anatolie. La vérité est qu’on ne sait pas si le passage vers les Balkans s’est fait via l’Anatolie ou via le Caucase mais il est certains que vers 3500 av. JC (il y a 5500 ans) une branche de R1b L23+, c’est-à-dire porteurs du marqueur L23 , apparaissent en Europe de l’Est et leur arrivée est liée semble-t-il au travail du cuivre (la génétique ne peut pas prouver le travail du cuivre, c’est l’aire de diffusion et la période qui le suggère).

 

Voici une carte de ces premiers R1b en Europe.

Il y a eu une tentative d’implantation en Suisse et en Italie mais cette première vague semble avoir essuyé un blocage. La zone plus claire au dessus de la zone d’implantation de ces R1b est la zone d’expansion R1a, les 2 populations ne se mélangent pas bien ! Pourtant la zone de ces R1b correspond à la culture Yamna souvent proposée comme origine des Indo-européens. J’insiste, on peut focaliser sur ces premiers R1b européens grâce à des marqueurs spécifiques qui permettent de filtrer les européens de l’ouest correspondants à des phases de peuplement ultérieurs.
Je vais faire court sur la dernière phase de « conquête » R1b. Elle correspond à la culture des vases Campaniformes qui se développe à partir de l’ouest de l’Europe dès 2800 av. JC au Portugal. Les R1b ont trouvé un moyen de contourner et d’aborder l’Europe par l’ouest. Un passage possible est : Italie du nord, Corse, Sardaigne, côte d’Afrique du nord puis sud de la péninsule ibérique par petites embarcations.

Soit les R1b parlaient une langue proche du Basque actuel et l’IE est venu des populations en place influencées par les R1a, soit la culture Yamna a acquis l’IE par un contact suivi avec leurs voisins cordés et la différence centum/ satem vient de ce que les nouveaux locuteurs ont introduit une prononciation altérée. Cette dernière approche qui semble la plus probable. Même si le détail n’est pas maîtrisé on aboutit à une description assez cohérente de la linguistique, de la génétique."

Piste génétiques pour l’Indo-européen 


Voir aussi :

THE AMESBURY ARCHER




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