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Commentaire de Bécassine

sur La fin de notre système de retraites


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Bécassine (---.---.21.16) 19 janvier 2007 16:17

Quand on parle de retraites, on parle de l’avenir. Personne ne le connaît. Dire que la France, contrairement à d’autres pays de l’UE, ne réunirait plus aujourd’hui toutes les conditions pour couvrir le coût des retraites de ses seniors est vrai quand on prend certains facteurs virtuels pour des invariables.

Prenons le facteur espérance de vie, avec lequel on nous bassine les oreilles. Ce n’est qu’une espérance, ce n’est pas une donnée. Peut-être que la longévité du troisième âge d’aujourd’hui est une coïncidence (vie moins sédentaire, pas de surnutrition, nourriture relativement plus saine, davantage de stress à cause d’une situation d’emploi de plus en plus instable etc.). Peut-être les relations d’après n’aurons pas la même constitution pour arriver à la même longévité.

Autre élément, le retrait de l’état dans les prestations sociales. Si la sécurité sociale est démontée, moins de gens aurons accès à de bons soins médicaux, éviteront de voir des médecins, contracteront des maladies moins faciles à guérir dans un stade tardif etc. Si l’accès aux soins médicaux devient moins évident qu’avant, ce ne sera pas un facteur qui prolongera l’espérance de vie.

Si en plus, nous optons pour des systèmes de retraite par capitalisation, nous nous exposons aux fluctuations boursières, qui sont un autre élément très variable et très fragile. Je ne dirais pas d’un tel système comme s’il s’agissait d’une certitude qu’il couvre le coût des retraites des seniors.


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