Il y a en politique des conjonctures qui s’apparentent à de l’alchimie.
Hollande avait coutume de se trouver « du mauvais côté »" : pas nommé ministre par Jospin en 1997-2002, doublé par sa femme en 2007, à l’extérieur du leadership du parti en 2008-2010, condamné à jouer les seconds rôles (voire le figurant) face à DSK qui se présentait comme le rouleau compresseur de gauche jusqu’à ...
Et puis, il a creusé son sillon, tranquillement, sans état d’âme, et ne doit sa victoire aux primaires qu’à lui-même (l’autre n’avait qu’à se tenir la braguette tranquille !). Royal n’a pas compris qu’elle était finie(son orgueil démesuré lui fait aujourd’hui revendiquer la présidence de l’Assemblée, elle qui se targuait il y a encore peu de ne pas être députée mais chef d’un exécutif régional). Aubry a tenté de jouer la gauche de la gauche contre lui et ça a foiré. Fabius s’est mis à son service et toute la gauche de gouvernement est unie désormais. Reste Mélenchon, qui se régale un moment avant de entrer dans le rang (souvenez-vous de Pierre Juquin, qui soulevait de beaux enthousiasmes avant de disparaître !). Il ne devrait pas dépasser la 5° place.
Il ne reste plus que gagner, et ça, ça appartient à chacun d’entre nous, peuple de gauche. Serons-nous assez matures pour cela ? Il paraît que Sarkozy compte beaucoup sur nous, nos états d’âmes et notre sens du chipotage pour reprendre l’avantage....
Battons nous, nom de dieu !!! il y a de tracts à distribuer, des contradictions à développer sur les marchés et ailleurs.