à Luisto, 15h57
Besoin de recadrer la discussion. L’article est provocateur, préparé pour la presse à grand tirage. L’explication est dans : à qui l’auteur s’adresse-t-il ? Autrefois, on montait sur une caisse à savon dans un parc public de Londres et on haranguait la foule. Aujourd’hui, c’est les gros tirages et Internet.
Cela dit, vous soulevez deux points:1° écologie=religion ;
2° toute religion est commercialisable ou entre dans le circuit économique.
Réponse/commentaire : pour le 1° la comparaison n’a pas de sens, les deux définitions étant trop éloignées conceptuellement l’une de l’autre. A moins de ramener la discussion entre faits et croyance (facts and belief), discussion philosophique classique. Mais ce serait ramener la définition de la religion à une peau de chagrin pour permettre d’engager un débat qui ne serait pas très fructueux, à mon avis.
Pour le 2°,la religion, le phénomène religieux n’est pas un produit ou service comme les autres et ne peut entrer que sous des aspects très étroits dans le circuit commercial. Par exemple, la vente de souvenirs religieux sur les lieux de pélerinage. Il s’agit de l’achat d’un souvenir évoquant une expérience religieuse (prière, pensées pieuses, etc). Quant à savoir si l’on peut utiliser la croyance religieuse pour obtenir des avantages matériels, cela s’est fait par le passé dans l’Eglise catholique : vente d’indulgences, testaments et donations à l’Eglise en promesse de salut, etc., dérives connues.
L’article de l’auteur que vous citez est simplement provocateur, sans fondements ni concepts intéressants. Tournons la page, simplement.