Monsieur
vous avez fait évoluer notablement et positivement le ton de votre dernière réponse.
je le porte à votre crédit et vous en remercie.
C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle je choisis de poursuivre cet échange.
Car pour ce qui est d’essayer de vous faire partager mon point de vue je crains que ce soit peine perdue pour des raisons que vous auriez pu comprendre à la lecture de mon premier message si... mais nous sommes en plein dans ce qu’il est convenu d’appeler un « cercle vicieux » !
Je vais donc tenter de résumer la situation.
Tout d’abord, il me semble indispensable de vous préciser que j’ai toujours aimé et que j’aime toujours le sport.
Si je n’en pratique quasiment plus aujourd’hui pour des raisons de santé, j’en ai beaucoup pratiqués, à des niveaux d’implication ou de « statut » différents.
Ce qui m’a amené tout naturellement à me prendre également au jeu du sport spectacle, devenant même « supporter privilégié » d’un club foot de 1ère division (ce n’était pas encore la « ligue 1 ») assurant la fonction de « speaker officiel » ( club que je suis allé supporter à maintes reprises à l’extérieur tant en France qu’à l’étranger - jusqu’à Salonique-)
Moins « accro » au cyclisme, je le confesse, il m’arrivait néanmoins très fréquemment de rester planté plusieurs heures devant ma télé pour suivre une étape de montagne de la grande boucle.
Si je vous apporte ces précisions ce n’est pas pour « raconter ma vie » mais pour que vous ne considériez pas que mes propos sont ceux d’un adversaire acharné du sport :
il vous sera peut-être alors possible de faire abstraction de certains pré-supposés nuisibles à la compréhension de mes explications.
Récapitulons :
j’ai posté un commentaire en double réaction à un article et surtout à votre propre intervention relative à cet article dont le thème était le dopage principalement dans le sport cycliste.
Nul besoin d’être un grand psychologue pour deviner que vous, pas plus que l’auteur de l’article, n’êtes insensibles aux charmes de la « petite reine ».
Mon intention était à l’origine d’exprimer mon avis non pas sur le dopage mais sur « la surdité », la « cécité » et « l’anosmie » sélectives dont semblent subitement atteints la plupart des idolâtres du sport en général et du vélo en particulier quand il s’agit d’en appréhender les vertus ou les travers.
Je vous rassure, ils ne sont pas à mes yeux les seuls à être atteints de ces pathologies aussi récurrentes qu’éphémères.
Quiconque a tenté d’inciter un chasseur ou un aficionado à faire preuve d’un minimum d’empathie pour le sensibiliser aux aspects barbares de sa distraction favorite aura constaté son incroyable capacité à s’inventer des excuses plus mauvaise-foi les unes que les autres !
Que dire du comportement des « encartés politique » de tous bords ?
Ne voyant QUE des qualités à leur candidat, ils sont certains que leur programme est non seulement le meilleur mais aussi sans faille (et peu importe sil ne l’ont pas lu).
Leurs adversaires étant bien entendu tout aussi minables que leurs idées !
Si l’on poursuit la réflexion on se rend compte que ce « réflexe » qui consiste à ne pas être totalement objectif quand il s’agit de défendre ce qui nous est cher touche chacun d’entre nous.
Mais le sujet de l’article concernant principalement le dopage dans le milieu cycliste mon propos était de faire remarquer que la mauvaise foi manifestée dans ce cas précis, tout comme dans les exemples précités ( dont la liste est loin d’être exhaustive ), ne mérite pas (ce n’est que mon avis) la mansuétude que l’on pourrait ressentir à l’égard de la maman qui veut démontrer que son enfant est le plus beau, le plus intelligent...
Mon commentaire cherchait donc à démontrer que les passionnés de sport cycliste non seulement n’échappent pas à ce syndrome, mais en présentent la forme la plus marquée.
Ils connaissent mieux que quiconque les turpitudes inhérentes à leur spectacle de prédilection.
Mais, à l’instar du fumeur qui s’invente toutes les bonnes raisons pour ne pas tirer un trait sur ce plaisir dont il connaît la dangerosité, parce qu’il SAIT qu’il ne POURRA y parvenir (et je sais de quoi je parle ayant mis 30ans pour enfin parvenir à me débarrasser de cette saloperie !), ils développent les raisonnements les plus scabreux pour tenter de justifier l’injustifiable !
Et c’est à cet instant que vous allez (je l’espère) comprendre pourquoi j’évoquais un cercle vicieux.
Faisant vous-même partie de cette « famille », vous êtes « victimes » des mêmes symptômes (vous avez noté que j’ai mis des guillemets) qui vous ont fait regarder mon doigt quand je vous montrais la lune.
Là encore soyez rassuré !
C’est une boutade : je n’ai pas la prétention de me considérer « sage » et encore moins le désir de vous insulter en vous traitant de sot (d’ailleurs je ne pense pas que vous le soyez !)
La seule sottise à laquelle je fais référence est celle, ponctuelle et passagère, dont je pense que sont atteints tous ceux qui, bien qu’ils s’en défendent (encore les effets du cercle vicieux), se font les avocats du dopage ou de leurs idoles.
Et donc, alors qu’à l’origine mon intention n’était QUE celle que je viens de détailler, vous n’avez vu qu’une attaque de ma part à l’encontre de « votre sport » !
Attaque supposée à laquelle vous vous êtes empressé de répondre .....par des arguments en faveur du dopage ....( c’est le principe du cercle : vous pouvez en faire x ou y fois le tour vous reviendrez toujours au même endroit !) .... confirmant un peu plus à chacun de vos commentaires la pertinence de mon analyse.
Ceci étant, malgré la forme légèrement agressive de vos premières réponses, vous ne vous êtes pas laissé aller à de vulgaires attaques ad hominem contrairement à cet autre vaillant défenseur de votre passion commune qui lui, à la bêtise de ce type d’agression, s’est senti obligé d’ajouter la médiocrité d’un procès d’intention d’autant plus stupide que ce pauvre type ne sait strictement rien ni de moi ni de mes domaines ou niveaux de compétences (raison pour laquelle j’ai préféré lui réserver mon indifférence considérant qu’il ne méritait pas mon mépris !)