@Fergus
Je suis d’accord qu’il ne faut pas se couper des socialistes, que nous (partisans du FdG) appelons à rejoindre (nombreux) le FdG.
Mais ce n’est pas une raison suffisante pour avaler tout rond les manips de FH.
J’ai vu moi aussi l’interview avec Bourdin, et c’est marrant, parce que j’ai pensé exactement le contraire de vous (comme quoi il y a certainement bien des choses subjectives en jeu...). Je me suis dit plusieurs fois : pourquoi ne répond-il pas simplement à la question de Bourdin ?
Exemple concret : quand Bourdin lui parle des référendums de NS. Hollande part sur des généralités et ne répond pas à la question, qui était : quels sont les référendums que vous pourriez proposer ?
Et comble de l’ironie : la réponse de FH est : « il y a deux cas de figure où il est bon d’appeler à un référendum : modification importante de la constitution, ou modification significative de la souveraineté. »
Donc s’il est conséquent avec lui-même : ne devrait-il pas militer pour que le nouveau traité constitutionnel européen (qui est en train de passer en douce avec l’aide du PS) soit soumis à un référendum ? (pour rappel : perte de souveraineté, puisque les budgets ne seront préalablement formatés par la commission européenne au lieu d’être décidés par les députés que nous avons élus (pour être bien conformes à des budgets de droite), et perte de démocratie parce que ce traité prévoit des mécanismes pour interdire tout recours face aux sanctions automatiques, etc.)
Donc sur la forme, les grandes circonvolutions pour faire une réponse pas claire, je ne suis pas bien convaincu par son « excellence »... Sur l’aisance à embrouiller ses réponses, il est effectivement très fort...
Et sur le fond, FH est un libéral qui n’ose pas le dire devant tout le monde (en particulier pas devant les français).
Par contre, devant la city londonienne, les propos son clairs : « Aujourd’hui il n’y a pas de communistes en France... La gauche a gouverné pendant 15 ans pendant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n’y a pas de crainte à avoir », dit-il encore. "
Et durant son grand entretien devant le Grand Orient de France, il a été également clair en disant que la difficulté de sa situation en tant que candidat, c’était que son programme est impopulaire et qu’il aura des conséquences sur la vie des français, l’éducation, la santé, etc.
Vous ne voterez pas à gauche en votant PS, je le crains...
Amicalement