Le problème c’est que les grecs trainent. Il y a des mesures à prendre cela fait longtemps que ca dure. Plus ils attendent, plus cela fout la merde chez eux, c’est comme retarder une opération douloureuse pour un malade, la maladie empire.
Le plus grave c’est qu’un choc brutal est préférable car les économies permettent d’amortir le choc brutal en attendant la reprise qui vient alors dans les 2 ans. Mais la ca fait presque deux ans que l’on parle de la grêce et que l’on tourne autour du pot. La, à force, beaucoup de gens vont se retrouver à court d’économies et la crise va être vraiment grave.
On a attendu très longtemps pour toucher aux métiers protégés (taxis, pharmacie, etc, ...) alors qu’en situation de crise, cela permet de créer de l’emploi. On a attendu trop de temps pour diminuer le salaire minimum (ce qui ne doit pas concerner les gens qui ont encore un boulot mais permettre à ceux qui n’en ont pas d’en retrouver un fusse t’il moins payé). Si ces mesures d’urgence avaient été implémentées il y a deux ans :
- L’épargne aurait permis a de nombreux ménages de passer le plus dur de la crise.
- Le chômage aurait rapidement diminué ce qui aurait stabilisé la situation de ceux qui ne sont pas encore dans la merde. Du coup, ils auraient moins diminués leur consommation.
- La croissance serait repartie à la hausse ce qui aurait dopé la rentrées fiscales des grecs et auraient permis de moins rogner sur les services publics.
Si cela avait été fait, les revenus moyens des grecs seraient déja de nouveau en train d’augmenter.