Grèce : le jour d’après

« Les manifestations et actions violentes ne sont pas dignes d’un pays démocratique », vient de déclarer le premier ministre grec Papadimos. Mais qu’est-ce qui est démocratique dans cette histoire ? Le premier ministre ? Jamais élu à la moindre fonction de la Cité et qui a fait toute sa carrière dans les instances de la finance internationale ? Le gouvernement, formé par le club des caciques responsables de ce désastre ? La moitié du conseil des ministres a farouchement combattu les premières mesures qui ont abouti à celles qu’ils ont voté cette nuit. Leur représentativité ? Avant de « joindre leurs efforts » ils ont été élus sur des programmes diamétralement opposés, et en aucune manière pour voter une convention qui enlève à leur pays toute liberté d’action, toute indépendance, tout recours classique reconnu à tout autre pays. La notion même de « gouvernement d’union nationale » ? Il n’inclut pas les oppositions de gauche qui rassemblent, selon les derniers sondages, plus de quatre électeurs sur dix. Quant à la droite orthodoxe et extrême qui participa au gouvernement, elle l’a quitté votant contre. Les procédures démocratiques ont été respectées quant au vote lui-même ? Présenté comme un texte « urgent », sous l’épée de Damoclès du Marché, du FMI, et de l’UE, il ne fut pas discuté malgré le fait qu’il engage sur le chemin de la dépendance le pays pour au moins quarante ans. Les positions, les débats (qui n’ont pas eu lieu) : manichéens à l’extrême opposant deux manières de traîtrise et un choix unique entre l’aliénation au marché et à la technostructure européenne d’une part, le chaos et la faillite d’autre part.
La convention elle-même est-elle « démocratique », procède-t-elle des principes de l’égalité, de l’objectivité, de la proportionnalité et de l’attachement à l’objectif énoncé qui sont à la base de tout acte contractuel ? Bien sûr que non. L’objectivité d’abord : ce « contrat » est la continuité conforme du précédent tout en rendant évidente son échec : 169 % de dette publique, alors même que le citoyen grec a été ponctionné à l’extrême. Par contre l’attachement à l’objectif énoncé, réduire le déficit et la dette, s’est transformé dans les faits par une série de mesures permettant le déplacement des ressources et de l’épargne populaires vers le secteur financier qui s’accélère encore plus avec le nouveau « contrat ». La dette était le fait de l’Etat. Les reformes consistant à mettre à mal la fraude fiscale, l’hypertrophie du secteur de l’Etat et sa modernisation, la lutte contre la corruption, étaient conformes au contrat et souhaitables. Mais elles n’ont pas eu lieu, sauf à la marge et à un niveau purement symbolique. Qu’en est-il des monopoles /oligopoles dans la production, la distribution, dans la prédation des ressources naturelles, des services, de l’économie parallèle et/ou parasitaire qui n’ont jamais payé d’impôts : ils sortent renforcés, ne serait-ce qu’à cause de la paupérisation des secteurs de l’Etat sensés les contrôler. Par contre, les mécanismes des privatisation, mis en place à la va-vite, créent de nouveaux prédateurs locaux ou étrangers. Les mesures visaient (but énoncé) la « croissance » : elles ont produit, tout naturellement, une récession durable, la marginalisation de l’économie grecque, l’affaiblissement de sa représentation politique aussi bien à l’intérieur (dépréciation de ses organes politiques, des lois fondamentales, constitution maintes fois bafouée), qu’à l’extérieur par la destruction de ses outils géopolitiques et diplomatiques, la perte des défenses élémentaires en tant qu’Etat, le refus de faire appel à sa propre justice. L’acceptation de la part du premier ministre, d’abandonner pour son propre pays, tout recours à sa propre justice au profit du duché du Luxembourg (par ailleurs paradis fiscal pour les protagonistes du « marché ») ne trouve de similitude que dans des accords signés en Grèce sous l’occupation. Loin de l’objectif énoncé, plus loin des principes d’égalité et d’équité et de ceux de la proportionnalité, encore plus loin des règles élémentaires de la démocratie, les deux contrats, qui s’annonçaient comme réponse à l’inégalité structurelle des richesses de ce pays, n’ont fait que les concentrer, chaque jour un peu plus, vers les plus hautes strates de l’échelle sociale, celles qui de l’aveu même de la troïka avaient la plus grande part de responsabilité dans cette « crise ».
73 réactions à cet article
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Toutes mes félicitations à l’auteur.
L’article démontre clairement l’arnaque que subissent les Grecs : les prédateurs de l’oligarchie libérale vont finir par tuer un peuple, une nation.Toute honte bue, presque toute la classe politique de ce pays martyrisé par les agissements de la « pieuvre libérale » se couche devant Merkozy et le FMI.Il est grand-temps que les démocrates de toute l’Europe renverse leurs gouvernements, dont les représentant sont les infâmes valets du Capitalisme mondialisé.-
Mobilisons-nous pour soutenir les grecques, faisons fleurir le Printemps Européen !
Rendez-vous ce soir à 18h30 devant l’ambassade de Grèce, 17 rue Auguste Vacquerie à Paris 16ème.
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Goldman Sachs Paris Inc. et Cie
2, rue de Thann
75017 ParisTelephone : +33 (0)1 42 12 10 00
Nous contacterExecutive Director
Head of GSAM distribution, FranceAssociate
Third Party DistributionAssociate
International Marketing StrategyMieux vaut savoir à qui on a à faire, non ? -
FMI - Bureau de Paris
64-66, Avenue d’lena
75116 Paris, France
Téléphone :
(33-1) 40 69 30 70
Télécopie :
(33-1) 47 23 40 89Je suis sûr qu’ils doivent s’ennuyer dans leurs bureaux. Un petit coup de fil pour leur remonter le moral ?
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Quand je lis ton article ,je me dis qu’il va falloir appeler un chat un chat....oui, c’est une occupation. une guerre qui rapporte beaucoup et quine coûte pas cher.
Que la honte soit pour ceux qui, politiques, se soumettent à ce crime contre un pays.Hier, dimanche plus avec Lapix, Hollande a dit que le Parlement devait signer.
ceux qui votent pour lui, ne dites plus que vous êtes de gauche.-
Lorsque je mets la main sur mon coeur je suis de gauche. Lorsque je prends mon portefeuille, je suis de droite. Finalement c’est assez simple, vive la politique. Bel article, encore un, à nouveau merci. L’heure est donc à la révélation collective, la finance privée met les états et leurs peuples à genoux, les faisant s’entre-tuer au nom de ce que l’un des deux aurait plus raison que l’autre et l’autre plus faim que l’un. Le miracle du succès de la société capitaliste se concrétise donc ainsi : la finance « institutionnalisée » ne se cache plus pour gouverner. tandis que l’état de droit disparaît et avec lui le citoyen et ses « droits ».
Jour de gloire pour Marx ? possible, je crois qu’il avait prédit une fin comme ça.Michel : A quand un article sur ce qui se passe en Islande et que nous occultent la plupart des médias pour ne pas dire tous... ?
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« ceux qui votent pour lui, ne dites plus que vous êtes de gauche. »
Ni de gauche, ni de droite, ce sont des traîtres au peuple tout entier !
( Le peuple c’est tout le monde sauf les exclus -hélas- et l’oligarchie -très peu de gens- )
Par ailleurs les peuples se doivent d’être solidaires entre eux contre l’oligarchie mondiale. Sarkozy, qui n’est qu’un de leurs pantins, a refusé un référendum au peuple grec : Ceux qui voteront Sarkozy sont aussi des traîtres !
Qu’on se le dise !
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Au sujet du mot « démocratie », vous remarquerez que c’est un élément de langage des libéraux. Ils ont pour ordre de l’employer au moins dans chaque phrase. Les Zuniens s’en gargarisent et nos Européens aussi ;
Car le but du jeu, c’est quand même de faire croire au peuple, le plus longtemps possible, qu’il est en démocratie !-
Salut Ariane,
démocratie ?
Que nenni ! démoncrassie est le mot juste.....
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Non, je pense qu’ils s’en contrebalancent dorénavant de l’illusion de la démocratie et la Grèce est la pierre d’achoppement pour le reste de l’Europe.
La mise en commun des forces de l’ordre au niveau européen pour pouvoir intervenir dans les pays de l’union en est une autre illustration.Ils ont verrouillé les contre-pouvoirs...sauf ceux qu’ils n’ont pas imaginé.C’est plus facile de contrôler une masse manifestante qu’une masse d’individus manifestants où bon leur semble... -
Tout pourrait faire penser qu’ils sont passés à la vitesse supérieure. Ne perdez pas de vue que le but du bilderberger reste de réduire la population mondiale, donc c’est cela qu’ils ont en ligne de mire.
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@ Alchimie,
Je préfère ne pas vous répondre sur ce point, votre demi poids chiche n’y résisterait pas -
>« Les manifestations et actions violentes ne sont pas dignes d’un pays démocratique », vient de déclarer le premier ministre grec Papadimos.
Qu’il vive au nouveau smic grecque et dorme sur le parvis d’un temple et on pourra commencer à écouter ce clown ...
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Oui, ça me fait penser au nain de jardin qui déclare haut et fort qu’il faut réduire les dépenses publiques pour ne pas en arriver au point de délabrement de la Grèce.
Dis donc Nicolas, si tu arrêtais de nous prendre pour des cons, je sais bien que depuis 40 ans, le but est de nous abrutir mais là, tu pousses, commence par redonner à la France ta substantielle augmentation de début de mandat et arrête d’engraisser les bons à rien et mauvais en tout qui t’entourent, tu retrouveras juste un peu de crédibilité. Si tu n’as toujours pas compris, tu peux venir à La Rochelle, je t’expliquerai cela avec des bûchettes, demande à Bono il saura où me trouver. -
Peut-être qu’en grec « démocratie » = « sagesse » à la manière des images ?
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Et même pas quelques mois de pointage à l’ANPE de la-bas en tant que chomeur ??
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Démocratie (pouvoir du peuple) ??? Par la blabla continuel de nos élus, c’est plutôt la cratie des mots.
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des mots crasseux...
C’est donc prouvé : la démocratie est soluble dans le capitalisme. On en a mis du temps à le comprendre...
Merde, mais et Dieu dans tout ça ? -
Pour Papadimos il doit s’agir du pouvoir d’un peuple obéissant,
Sinon ça compte pas !
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Il y a un élément très intéressant : il y a 2000 ans, la Grèce semblait être le berceau de la civilisation occidentale, mais les grecs n’avaient rien découvert par eux-mêmes, ils avaient tout appris des egyptiens.
Or c’est en Egypte qu’ont commencées les révolutions au Maghreb l’année dernière. Maintenant les grecs s’y mettent.
Il y a 300 ans l’Europe occidentale devenait le berceau de l’expansion industrielle. Qu’est cela laisse envisager comme suite….Soit un renforcement de l’impérialisme, soit une implosion.
C’est à nous de décider.
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merde... serait-on repartis pour 2500 ans... ?
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Excellent article ! merci !...
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Bonjour à tous,
Bravo l’auteur...
Quand je vois les députés grecs, bref, leur gouvernement, ça me rappelle des vacances au Maroc...
Ce sont les mêmes que chez nous : costards à 5000, bagnoles de service de luxe, etc...
Sûr qu’ils se votent des lois sur mesure, comme en France...Tout pour ma g...
Ce qui se passe en Grèce ne va sûrement pas tarder à nous tomber sur le râble...
Voilà 2012 : chaud devant !
@+
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Ah lala, l’austérité c’est juste bon pour les gueux...
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Bonsoir Cadoudal et à tous,
Merci de votre réaction très bien documentée...
Il ne faut pas oublier la « face cachée de l’iceberg », à savoir les multiples magouilles et autres « trafics » que certains de ces « élus » ne manquent pas d’organiser...(villa Longuet, affaire Karachi, villas en Colombie des congénères du nain etc...etc...).
Tous ces « honnêtes » gens semblent oublier qu’ils sont élus pour servir le Peuple et non pour se servir...
De toutes façons, tout fout le camp depuis longtemps, et ce n’est pas la première « dame » (! !!!!!) de France qui donne l’exemple en déclarant « je ne suis pas du tout française »...
En attendant, sans honte, elle profite bien de sa position...
Pauvres de nous...
@+
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Merci pour l’article.
Ce qui est en train de se passer en Grèce est d’une importance extrême pour tout l’occident.
La Grèce est en train d’être asservie à la dictature financière, et les Grecs plongés dans la misère, pour des dizaines d’années, pour sauver les bénéfices des usuriers et des banksters qui l’ont plongé dans ce chaos.
Comme dit ailleurs, la Grèce est le laboratoire de l’asservissement du monde par la dictature financière ; si ça marche là, ça s’étendra à l’ensemble du monde occidental.
La démocratie n’y existe plus, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte du peuple grec : souhaitons de tout cœur que cette révolte l’emporte : soutien absolu au courageux peuple grec dans sa résistance à l’oppression.
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Un appel de Mikis THEODORAKIS
« SI LES PEUPLES D’EUROPE NE SE LEVENT PAS
LES BANQUES RAMENERONT LE FASCISME »
http://2ccr.unblog.fr/2011/11/07/les-banques-rameneront-le-fascisme/
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Et les peuples, ce sont aussi l’armée, la police, la gendarmerie qui sont payés pour protéger le peuple, la démocratie et la constitution !! ...pas la caste de crapules corrompues qui leur donnent les ordres !!
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La non application des ordres reçus ça existe, on a pas le droit de taper sur le peuple au milieu duquel peut se trouver son père ou son frère, ces flics grecs sont des fascistes et j’espère sincèrement que le peuple va les faire exploser en même temps que les élus pourris jusqu’à l’os. Le peuple prendra le pouvoir qui lui revient et fera payer, je le souhaite très fort, à tous les salauds ce qu’ils méritent, pas de pitié, en attendant observons car demain ce sera notre tour, personnellement j’ai déjà noté des noms, il me tarde, pauvre France !
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A propos de la montée du nazisme, vous connaissez tous cette histoire : « quand ils ont embarqué les tziganes, je n’ai rien dit parce que je n’étais pas tzigane, [...] et quand ils sont venus me chercher à mon tour, il n’y avait plus personne pour me défendre. Tous avaient déjà été emmenés »
Le scénario grec est exactement le même que celui qui fut imposé à la Russie de Eltsine, aux pays du sud-est asiatique aprsè la crise de 1997, à l’Argentine en 2000, etc. etc. Il faut lire « La stratégie du choc » de Naomie Klein qui décrit très bien ce scénario.
Et voilà qu’à présent les bons docteurs du FMI viennent s’en prendre à NOUS, les Européens, en commençant par la Grèce. Les précédents historiques nous montrent qu’en général, les pays qui ont avalé cette potion mettent une dizaine d’années à sortir la tête de l’eau après avoir radicalement rompu avec le FMI.
Puisque nous connaissons la fin de l’histoire, il faudrait couper dans les virages et virer derechef tous ces nuisibles immédiatement. Mais pour cela, il faut une révolution - de préférence non violente, c’est-à-dire par les urnes.
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ESCLAVAGE : ITALIE ET LA... FRANCE SONT LES SUIVANTSdu 13 au 17 février 2012 : Les événements qui se déroulent à Athènes ne présagent rien de bon, sauf que cela donne l’impression d’un 20e déjà vu... Et vous l’avez remarqué, il ne serait pas venu à l’idée, à nouveau, au parlement grec de demander l’avis du peuple, avec un référendum. Donc nous en sommes à la Ne journée de grève, d’affrontements avec la police, et cela après le Ne pseudo-sauvetage de la Grèce. Mais au final, il reste quand même l’addition, 210 milliards d’euros, selon les derniers calculs (qui eux-mêmes évoluent au grè des saisons et des fumées des grenades lacrymogènes). Les nouvelles mesures ont été votées à 199 votes !!! Le peuple a mis le feu à l’Aplha Bank et au Starbuckscafe...Bref, vous voyez en ce moment même le peuple grec être ferré encore plus, sous vos yeux, en fait plus à chaque nouvelle échéance, la prochaine étant le 20 mars. Et comme l’économie s’est effondrée au rythme conjugué des plans d’austérité, les recettes fiscales aussi (chômage grec record de 20,9% en novembre), et ainsi de suite, ce qui vous donne un nouveau cirque grec au 20 juin 2012, puis au 20 septembre et encore au 20 décembre 2012, fin du monde maya à quelques heures près...Les Titans mènent la danse, et les prochaines victimes seront a priori les Italiens puisque 28 banques italiennes ont été dégradées à l’unisson vendredi dernier... Après Athènes, les Titans veulent Rome... Les Espagnols et les Portugais sont passés au second rang de leurs préoccupations... Et après, ce sera le tour de la France. Paris sera mis en coupe réglée... Mon sentiment/intuition (j’en ai souvent parlé depuis 5 ans) est que les militaires, français je précise, en auront assez de la trahison des politiques et qu’ils prendront les devants. Que Dieu nous garde. Retenez-bien ce que vous venez de lire.PS : maintenant, le SPECTRE (UE) laisse les cases des montants sur les papiers à destination du FMI et de Bruxelles vides ! En effet, le montant du sauvetage grec change presque chaque jour.PS2 : Ici le papier de Reuters France + Roland Gribben et Louise Armitstead du Telegraph ont écrit un très bon papier sur ce qui s’est passé dimanche, lire ici.PS3 : Vous avez vu que le grand syndicat de la police grecque a menacé d’arrêter les fonctionnaires du FMI, de la BCE et du SPECTRE pour « chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale ». Génial ! Enfin une bonne idée... Cependant je ne suis pas certain qu’ils y arrivent, mais quand même, c’est la preuve que la police commence à se ranger du côté du peuple... « Comme vous poursuivez cette politique destructrice, nous vous prévenons que vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères. Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique », lire ici Reuters. Cela n’a servi à rien, le oui est passé.PS4 : les banques italiennes font comme elles peuvent. Mr Marniquet nous dit « Les bénéfices fictifs dénoncés par Delamarche viennent de se matérialiser grâce à la baguette magique de la BCE. Et pendant qu’on fait rouler la planche à billet pour les banques italiennes, on demande aux Etats de se mutiler pour ne pas y avoir recours ... une info pareille devrait déclencher une révolution européenne si les médias faisaient leur boulot, lisez ce papier de Gecodia »BCE-Liquidite-Les-banques-italiennes-utilisent-les-prets-a-la-BCE-pour-se-desendetter"...Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012On y apprend des choses dont nos médias ne parlent jamais- devinez pourquoi ?-
Tall 13 février 2012 14:23Tenter de stigmatiser la violence physique pour mieux défendre la violence économique est une arnaque qui ne passe plus quand on pousse les gens vers la misère.
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@restegroupir44
Je suis assez d’accord avec ton intervention.Pour en revenir à Delamarche, il avait expliqué il y a un ou deux mois que la crise pouvait générer 1) des émeutes2 ) la guerre.Nous en sommes aux émeutes. J’ai vu ce matin sur BFMTV que le feu a été mis à des bâtiments administratifs/politiques ...ça commence.Allez la police : un effort et allez arrêter tous les politiques de Grèce qui vous ont mis dans cette mouise ainsi que tous les pays européens qui vous suivent de près. Et surtout !! commencez par ce pseudo 1er ministre dictateur non élu par vous ... renvoyez le ficelé, dans une soute, par avion, par bateau, sans eau, sans pain jusque chez Goldman Sachs... faites le poser sur le paillasson pour qu’ils sachent que les autres suivront.J’ai rêvé qu’il arrivait sentant la m....et l’urine étant donné les conditions de son triste voyage de retour. Les costumes trois pièces et les Berlutti de ses copains de Goldman Sachs seront mis à rudes épreuves... :) :) :)-
@ katouch53,
Je pense que vous l’avez lu néanmoins pour les autres internautes je mets le lien.03/01/2012 - Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ? -
Sur le prompteur c’est marqué :
« Plan de sauvetage de la grece »..notez le mot sauvetage !!
Donc il faut croire qu« en Grece il existe une minorité de faineants qui ne veut pas etre sauvée...l’Europe devrait ouvrir des Camps de rééducation par le travail...au dessus duquel il sera inscrit la devise Merkosienne :
»Arbeit macht frei« ou bien »fur frei" c’est plus moderne...
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Bonjour Michel,
merci pour cet article. Une merveille à lire.
Manche retroussées, et méninges en action, voilà notre salut...
Courage à tous.-
Bravo une nouvelle fois M. Koutouzis,
L’entourloupe est énorme. C’est Golmann Sachs qui a plombé et truqué les comptes publics en externalisant les dettes de l’Etat à des conditions léonines (taux variables-actifs pourris,etc...) pour la faire entrer la Grèce dans l’Europe.Aujourd’hui : la classe aisée et les députés refusent toujours de payer des impôt et surtout de voir leurs revenus diminuer. Par ailleurs, on détruit les services publics et on porte les salaires à 500 € pour tendre vers l’équilibre des comptes, alors que l’on va tout droit dans le mur. Avec la récession le PIB diminue et il n’y a plus de pouvoir d’achat pour consommer.Le comble est qu’au somment de l’Etat, avec M.Papademos , on a encore à faire avec Goldmann Sachs avec la bénédiction de la troïka - europe, bce et fmi.C’est un peu comme si le vampire vous préconisait une saignée de 3 litres de sang alors qu’il ne vous en reste que 2.Actuellement, le taux de l’argent à 10 ans est de 32.9%. Ces politiques qui cautionnent cela (le dépeçage du pays au profit des banques) sont des bandits.-
qui a demandé à Golmann Sachs de truquer les comptes , les hommes politiques grecs et si on avait fait un référendum , la rentrée dans l’euro aurait été majoritaire
oui Golmann Sachs est responsable mais la plus forte responsabilité est pour les grecs -
Compte tenu de la pression médiatique (ooohhhh qu’il est beau l’euro !!!!!!) tout le monde était d’accord pour la rentrée dans ce fatra de monnaie unique. Par contre si les économistes avaient été un temps soit peu sérieux, et que les sérieux aient été à la table des médias, peut être y aurait il eu moins de grecs pour voter l’éventuel référendum que les autorités grecques auraient éventuellement fait.
Je suis d’accord avec vous lagabe, nous aavons que ce que nous méritons mais le débat a-il été démocratique ? A-t-on peser le pour et le contre ? Les forces en présence étaient elles équitables ?
Si la réponse est Non, vous ne pouvait imputer une faute au peuple grec. Ou sinon la faute d’être des veaux, mais dans ce cas on peut le dire à tous les peuples européens... -
on n’en sait rien , donc on ne peut conclure et comme tout débat de socièté ou économique , personne ne connait tout les tenants et aboutissants
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Moi je pense que l’on est sait un peu quand même. L’information ne vas que ans un sens quand il s’agit de parler d’euro, d’intégration européenne, et de constitution européenne. Ce qui s’est passé en France, s’est passé en Grèce et dans tous les pays européens.
A-t-on dit aux grecs qu’ils étaient entrés dans l’Euro par une belle manipulation de GSachs. Leur a-t-on dit que ces mêmes de chez GSachs se sont fait un pognon monstre (par les CDS) en truquant cette entrée, les mettant dans la merde, et les faisant imploser ?
Peut être que le peuple grecs s’est laissé bercée dans une douce (mais perfide) illusion, mais la responsabilité en incombe aux élites politiques (sensées représenter le peuple), médiatiques (sensées maintenir un débat juste et équilibré) et financières. La meilleur chose que nous pouvons souhaiter aux grecs, et qu’ils parviennent à s’émanciper et sortir de l’euro. Ils vont en baver c’est sur, mais moins longtemps que s’ils restent dans l’euro. -
suis pas d’accord avec toi , trop simpliste , le peuple serait innocent et les élites corrompues
trop simpliste
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_Gr%C3%A8ceLa Grèce a connu une croissance rapide après son entrée dans l’Union européenne et suite à des mesures de stabilisation économique[réf. nécessaire]. La Grèce reste importatrice nette de biens industriels, de produits alimentaires et de pétrole. Les exportations principales sont les biens manufacturés, les produits alimentaires, les dérivés d’hydrocarbures, le ciment, les produits chimiques et pharmaceutiques.
L’économie grecque se caractérise par un secteur public important représentant 40 % du PIB[réf. nécessaire] et, comme pour plusieurs autres pays méditerranéens, par une économie parallèle fortement développée.
40 % le secteur public , compare le aux autres pays , donc pour moi les grecs (peuple) ont une grosse responsabilité , mais ce n’est pas les seuls
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regarde ce que je viens de trouver
http://fortune.fdesouche.com/271631-50-chiffres-incroyables-sur-leconomie-des-etats-unis-en-2011#more-271631
a ton avis est ce qu’il vaut mieux vivre en gréce ou aux US ? -
Pour ce qui est de la situation aux EU, je préfère être grec. Au moins ces derniers peuvent manifester, et ne pas se faire mettre au trou sans aucune forme de procès !
Je comprend ce que tu veux dire. Nous avons une responsabilité. Vois-tu, je pense que pour que nous allions mieux, deux combats de fronts doivent être menés : la lutte contre la finance dérégulée, et la lutte contre nos propres habitudes.
Par nos propres habitudes j’entends, le clientélisme de nos hommes politiques qui ont laissé filer la dépense publique, tantôt pour plaire à l’un, tantôt à l’autre. Nous, le peuple, avons la responsabilité de ne pas avoir dit stop. On s’est laissé bercer. Mais la faute en incombe à notre classe politique qui n’a plus travailler pour l’intérêt général, mais pour se garder une place au soleil...
Des efforts nous devons en faire. Mais nous devons avoir un objectif commun pour cela, une sorte de nouveau contrat social. On ne peut demander à des peuples de faire des efforts sans batir un projet commun à horizon lointain. Or à l’heure actuelle, aucun changement de paradigme n’est envisagé. Les politiques doivent montrer l’exemple, et ce n’est pas le cas... -
la totalement d’accord , un nouveau contrat social
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par exemple 75 milliards d’euros de niches discales inutiles
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Certes, le pays et le peuple sont deux choses distinctes.
Les guillotines et les échafauds sont une grande fierté pour les peuples, un réveil des consciences, des preuves de compréhension, et des outils de sauvegarde de l’espèce humaine.
Je dirai bravo le peuple grec quand je verrai des têtes rouler ; pour le moment, c’est encore des agités qui peuvent encaisser plus.
Mais il me semble que la tradition grec, c’est plutôt les poisons que la guillotine.
Quand ils auront fait boire la ciguë à quelques bons démocrates européens en poste en Grèce, ils gagneront leur liberté, et le pays se redressera.
Alors, ouvrons le concours du peuple qui agira le plus vite.
Il ne faut pas se leurrer, c’est toute l’Europe qui va s’enflammer pour les mêmes raisons, et pour les mêmes traîtres.
Des milliers mourront pour ne pas vouloir couper quelques têtes de suite.-
il y a en France 28 millions d’actifs avec les salaires les plus élevés au monde.
2 millions indemnisés par les Assedic,1,5 millions de gens touchant le Rsa.Plusieurs millions touchant des aides sociales diverses.Vous croyez que ces gens là, nous, veulent faire la révolution ?Nous sommes très très loin de la situation en Grèce, ça nous arrivera peut être, mais pas pour l’instant.-
il y a en France 28 millions d’actifs avec les salaires les plus élevés au monde.
A peu pres 50% des salaires suisse ... !!
2 millions indemnisés par les Assedic,1,5 millions de gens touchant le Rsa.Plusieurs millions touchant des aides sociales diverses.
situation hautement enviable,sans compter ceux qui se la coule douce sansaucune indemnités... !!
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à Par Evrard
il y a en France 28 millions d’actifs avec les salaires les plus élevés au monde.En attendant les travailleurs allemands de l’industrie automobile réclament une augmentation de 6,5 % de leur salaire avec l’approbation du ministre du travail allemand, tu vois ça en France ?, les patrons allemands ne sont pas des pourris comme en France, il me tarde qu’on occupe la rue, les administrations, les bureaux et les usines, que l’on pète la gueule à tous ces salauds, j’ai déjà fais ma liste et j’espère que d’autres font de même, pauvre France !
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Toutes ces indemnités sont des indemnités de misère(vous pouvez vivre correctement avec le RSA ???)
Les indemnités de chômage...ce sont les salariés qui cotisent, ce n’est pas des cadeaux !!!
28 millions de salaires les plus élevés au monde !!!
En France nous sommes tous des Banquiers, merci de me l’apprendre !!! -
en un sens , si vous regardez la croissance et l’évolution des salaires en Gréce
les 2/3 de la croissance reposait sur le consommation , donc sur du vent
a lire La société obèse « Nouvelle Societe
donc ils sont aussi responsable en parti des problèmes dans lesquels ils se trouvent
L’Europe et les marchés financiers ont aussi leur part-
les deputés qui ont voté contre sont exclus de l’assemblée....belle democratie !!
je sens que la Grèce va revenir au temps des colonels dans peu de temps avec
la benediction de Bruxelles... !!
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Des solutions alternatives vont bientôt arriver.
Regarder plutôt du côté de la GB, les 1er criminels vont certainement tomber labas en europe.
Les Grecs vont dire que leur dette illégitime, ils ne la paieront pas donc la City va basculer.
Don’t worry, c’est le requiem de la racaille qui se prétendent être les maîtres de la monnaie.-
a la base l’argent n’exites pas en grande partie
donc illegitime -
« Les manifestations et actions violentes ne sont pas dignes d’un pays démocratique » dit le « démocrate » qui ne veut même pas demander l’avis de la population.
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Ce « démocrate » souhaite porter la volonté d’un peuple qui fait ce qu’on lui désigne comme bon pour lui. Il n’est donc pas nécessaire qu’il pense ! -
Merci pour votre article qui répète aux voleurs de la Grèce et du monde entier : « votre vérité ne passera pas ! ».
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Le cynisme, une valeur sûre ?
« Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner »
Warren Buffet.
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La démocratie est morte là-bas. Sous nos yeux, à quelques milliers de kilomètres, au sein de l’UE.
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Ah, serait-elle vive ici ???
Je me demande si ce ne serait pas le contraire : Ici, où les gens votent pour les qualifiés des médias, bien sagement comme on leur dit de faire, la démocratie aurait bien comme un goût de cadavre... En Grèce la démocratie bouge encore !
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Il y a quelque chose de l’ordre de l’Ouroboros dans ce qui se passe en ce moment :
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La Grèce saignée à blanc, devant nos yeux, devant...
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Ca fait dix ans qu’on dérégule, qu’on privatise, qu’on attaque les droits des salariés, et le résultat a été deux crises d’une ampleur cataclysmique.
Et la solution apportée à la Grèce pour sortir de cette crise c’est de la dérégulation, des privatisations, et l’esclavage...
Donc bon soient ils sont cons ! Peut être remarque...
Soit il faut se demander A QUI PROFITE LE CRIME ?
Dernière solution ils sont dépassés, et sont incapable de se remettre en question. C’est possible aussi.-
Restructuration de la dette grecque : soupçon de corruption à la BCE.Deux articles édifiants, mettant en doute la probité de la BCE et de ses dirigeants dans les négociations portant sur la restructuration de la dette grecque, viennent de paraître ces jours-ci.Joseph Stiglitz, tout d’abord, s’est demandé pour quelle raison étrange la BCE apportait son appui à une restructuration « volontaire » de la dette grecque, comme si elle cherchait à éviter à tout prix l’officialisation du défaut partiel, lequel aurait pour effet de déclencher l’activation des CDS (assurances sur crédit). Les banques qui avaient eu la prudence de s’assurer contre risque de défaut se trouvent lésées et sont d’autant plus réticentes à céder sur les négociations avec l’Etat grec. Ecartant l’argument selon lequel le risque systémique serait plus important en cas de défaut officiel, Joseph Stiglitz tire la conclusion suivante :« En réalité, la BCE fait probablement passer l’intérêt des quelques banques qui ont émis des CDS (assurance contre le risque de défaillance d’un crédit) avant celui de la Grèce, des contribuables européens et des prêteurs qui ont agi prudemment en s’assurant (...) Ainsi qu’on le voit ailleurs, les institutions qui n’ont pas à rendre des comptes de manière démocratique peuvent être la proie d’intérêts particuliers. »Le lecteur, qui vient d’apprendre que la BCE ne protégeait ni l’intérêt des européens, ni même celui des banques en général, n’en saura pas plus quant aux « intérêts particuliers en question ». Mais quelles sont donc ces mystérieuses banques, émettrices d’assurances sur défaut, qui semblent être l’objet de toutes les attentions ? « Goldman–Sachs ou Merril–Lynch » répond Arnaud Parienty, professeur d’économie. Cela lui fait se demander sans détour, sur le site d’Alternative Economique : « Doit-on lier son insistance étonnante à ce que la restructuration de la dette grecque soit volontaire à la carrière au sein de Goldman Sachs de Mario Draghi ( le président de la BCE) ? ».Ce qui est troublant dans cette histoire, c’est que les accusations extrêmement graves portées par ces deux auteurs, en particulier par le prix Nobel d’économie, dont l’audience est mondiale, n’ont été relayées par aucun média (à ma connaissance), ni n’ont suscité de réactions chez leurs collègues ou dans le monde politique.Voir les 2 articles ci dessous.« Main basse sur la BCE ? », par Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie - Février 2012. Extrait.« Rien n’illustre mieux les divergences politiques, la présence d’intérêts particuliers et les considérations économiques à court terme à l’œuvre en Europe que le débat sur la restructuration de la dette souveraine de la Grèce. (...)La position de la BCE est curieuse. On aurait pu supposer que face au risque de défaut sur leurs obligations, les banques achètent une assurance. Dans ce cas, un régulateur qui prend en compte la stabilité systémique veille en principe à ce que l’assureur paye en cas de perte. Pourtant la BCE veut que les banques perdent plus de 50% sur les obligations qu’elles détiennent, sans être dédommagées. (...)En réalité la BCE fait probablement passer l’intérêt des quelques banques qui ont émis des CDS (assurance contre le risque de défaillance d’un crédit) avant celui de la Grèce, des contribuables européens et des prêteurs qui ont agi prudemment en s’assurant.Enfin, dernière étrangeté, l’opposition de la BCE à une gouvernance démocratique. C’est un comité secret de l’Association internationale des swaps et dérivés, une organisation professionnelle, qui décide si un incident de crédit a bien eu lieu. Or les membres de cette association ont un intérêt personnel dans ce type de décision. Selon la presse, certains d’entre eux utiliseraient leur position pour défendre une attitude plus accommodante au cours des négociations. Il paraît inconcevable que la BCE délègue à un comité secret d’acteurs du marché en situation de conflit d’intérêts le droit de décider ce qu’est une restructuration acceptable.Le comportement de la BCE n’est pas surprenant. Ainsi qu’on le voit ailleurs, les institutions qui n’ont pas à rendre des comptes de manière démocratique peuvent être la proie d’intérêts particuliers. C’était vrai avant 2008. Malheureusement pour l’Europe et pour l’économie mondiale, le problème n’a pas été résolu depuis.Project Syndicate, 2012.»Pourquoi la restructuration de la dette grecque est-elle si difficile ?« , par Arnaud Parienty - Février 2012. Extrait.»(...) Les banquiers qui ont prêté à la Grèce ont généralement assuré ces prêts en achetant des CDS (credit default swaps) à des assureurs ou à des banques d’investissement telles que Goldman–Sachs ou Merril–Lynch. Le paiement des acheteurs de CDS est déclenché lorsque surviennent des « événements de crédit » tels qu’une faillite. Mais une restructuration volontaire n’est pas jugée comme étant un événement de crédit, elle ne déclenche pas le paiement par les banquiers des compensations auxquelles auraient droit les acheteurs de CDS en cas de restructuration imposée. (...)Pour comprendre l’enjeu de cette question, il faut savoir que les vendeurs de CDS, contrairement aux pratiques raisonnables d’un assureur ordinaire, ne mettent pas de côté de provisions destinées à couvrir le risque de sinistre. Ils sont censés utiliser leur capital pour cela ! C’est la raison pour laquelle la crise de 2008 a entraîné la quasi faillite du plus gros assureur américain, AIG, sauvé par le gouvernement fédéral pour un prix astronomique (probablement de l’ordre de 200 milliards de dollars). (...)La BCE pèse évidemment d’un poids considérable dans les négociations. Doit-on lier son insistance étonnante à ce que la restructuration de la dette grecque soit volontaire à la carrière au sein de Goldman Sachs de Mario Draghi ? En tout cas, la position de la BCE est difficilement acceptable.-
Il faut que la dictature du pognon cesse de prévaloir, ça fait du monde à enfermer, un Nuremberg pour les assassins financiers coupables de crimes contre l’humanité, abus de biens sociaux, détournements d’ fonds, guerres illégales, tortures.
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Après l’adoption du nouveau diktat d’austérité, une stat claque comme un coup de tonnerre : le PIB de la Grèce a reculé de 7% au dernier trimestre.
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Le problème c’est que les grecs trainent. Il y a des mesures à prendre cela fait longtemps que ca dure. Plus ils attendent, plus cela fout la merde chez eux, c’est comme retarder une opération douloureuse pour un malade, la maladie empire.
Le plus grave c’est qu’un choc brutal est préférable car les économies permettent d’amortir le choc brutal en attendant la reprise qui vient alors dans les 2 ans. Mais la ca fait presque deux ans que l’on parle de la grêce et que l’on tourne autour du pot. La, à force, beaucoup de gens vont se retrouver à court d’économies et la crise va être vraiment grave.
On a attendu très longtemps pour toucher aux métiers protégés (taxis, pharmacie, etc, ...) alors qu’en situation de crise, cela permet de créer de l’emploi. On a attendu trop de temps pour diminuer le salaire minimum (ce qui ne doit pas concerner les gens qui ont encore un boulot mais permettre à ceux qui n’en ont pas d’en retrouver un fusse t’il moins payé). Si ces mesures d’urgence avaient été implémentées il y a deux ans :
- L’épargne aurait permis a de nombreux ménages de passer le plus dur de la crise.
- Le chômage aurait rapidement diminué ce qui aurait stabilisé la situation de ceux qui ne sont pas encore dans la merde. Du coup, ils auraient moins diminués leur consommation.
- La croissance serait repartie à la hausse ce qui aurait dopé la rentrées fiscales des grecs et auraient permis de moins rogner sur les services publics.
Si cela avait été fait, les revenus moyens des grecs seraient déja de nouveau en train d’augmenter.
- L’épargne aurait permis a de nombreux ménages de passer le plus dur de la crise.
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Mardi 14 février 2012 :Le Medef dévoile son programme de campagne, avec l’Europe en « top priorité ».La présidente du Medef Laurence Parisot a présenté mardi les propositions du patronat dans la perspective de l’élection présidentielle, articulées autour d’une vingtaine de points dont le déficit public nul en 2015, mais avec une priorité : le fédéralisme européen.-
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Qui ont fait renaitre la « bête » au coeur de la civilisation Européenne ?! Les Fascistes de droite ... ou bien ?! L’euro... pe qui devait amener la paix, la sécurité et la croissance est en passe de sombrer dans le chaos, réveillant l’infâme... ?! Cela fera peut-être sourire vu d’ici, mais cela, pourrait bien être le début d’un chaos, où la France n’a toujours pas réussi à équilibrer ses dépenses et ses recettes budgétaires depuis bientôt 30ans, malgré nos politiques de tous bords, alors !?
ABe - Neurone
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Moi je ne comprends pas.
L’UE est néo-libérale si ce n’est ultralibérale, non ?
Or, qu’est-ce qu’on entend dans les médias ? « La Grèce a mal utilisé l’argent qu’on lui a prêté » !
N’est-ce pas Friedman, le pape du néolibéralisme et le gourou des Chicago-boys qui proposait de distribuer de l’argent en le jetant depuis un hélicoptère ?
Si la contradiction et la malhonnêteté intellectuelle tuaient, on serait depuis bien longtemps débarrassé de cette engeance.
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Dimanche 19 février 2012 :
Grèce : la manifestation de la gauche radicale contre le plan d’austérité doit avoir lieu à partir de 18 heures.
Pour voir la manifestation en direct d’Athènes, c’est à cette adresse :
http://prezatv.blogspot.com/2012/02/live-stream-from-athens-general-strike.html
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