Démocratie ou déni de démocratie, le fait que les signatures d’élus sont dans notre constitution un simple aval administratif en vu de concourir à l’élection à la Présidentielle, et non un ’pré vote.’
Notre règle supérieure est un suffrage universel et non un suffrage censitaire entre les mains de grands électeurs, par ailleurs eux-mêmes tenus par les subventions, l’Opinion, et les bandes violentes et menaçantes à brassard et sous drapeaux, qui ont maintes passé à l’action déjà.
Taper dans les mains d’un candidat à la présidentielles lors des la soirée ’Reine de beauté’ (Miss...) n’est PAS un pré-requis dans notre Vième république, ni dans sa lettre ni encore moins dans son esprit.
Mais chez les JL1 on a la conception de la « démocratie » qu’on peut.
Dites « gouvernance » ça ira plus vite. Vous préférez le soviet de ’représentants du peuple’ durablement open ou le cartel de banquiers éclairés ? Orange-gouvernement ou Nestlé-bien être ??
Pour nous c’est pareil : ce n’est pas la république.
Suffrage U-NI-VER-SEL, c’est clair ?
Y’a pas marqué « scrutin censitaire » dessus !
Pire, la raison qui a fait naître cette barrière de signature se retrouve, pour qui sait regarder froidement, pointer en fait contre ceux qui la brandissent pour justifier l’injustifiable aujourd’hui :
En effet, les partis ou candidats anticonstitutionnels étant écartés d’office, il s’agit bien d’écarter les candidats fantaisistes, mais aussi les candidats ’vendus’ ou mais c’est la même choses, ’jongleurs de carnet de chèques’ (candidat Frigidaire, candidat Moulinex ; Club Med etc.)
Soit.
Avec un état de pression si considérable aujourd’hui, contre les petits maires surtout, absolument pieds et points liés pour les subventions indispensables pour boucler leurs budgets, la sourcilleuse surveillance des ’instances’ et leurs représailles incontournables, la paranoïa de l’Opinion qui fait trembler grands et (donc) petits : l’on voit bien qui aujourd’hui ce principe de non intervention d’intérêts extérieurs imposerait d’écarter d’intrusion dans le suffrage national universel...
N’est-ce pas clair ?
« Non intervention d’intérêts extérieurs » étant même il semble, la phrase quasi exacte employée par le GdeGaulle pour justifier ce barrage administratif mais républicain. Voyons... Qui, du ’candidat Moulinex’ de 1962 ou de ’l’élus sans étiquette’ d’une petite mairie soumis à sa Communauté de commune UMPS, en tant que collecteur d’impôts (si !) et de récipiendaire en retour de subventions (si), et celle-ci de son département UMPS et celui-ci de son euro-région UMPS à haute visibilité et à gros bâton, le tout soumis à l’UMPS d’Opinion et à sa capacité de rétorsion ainsi qu’à son bras armé local (grosso modo les punks à chiens annonant du Anne Sinclair encadrés par les milices installées)... qui, ? de ces derniers ou du ’candidat Club-Méditérannée’ de 1962 est le plus nuisible à la sérénité du choix citoyen de son Président ?Au suffrage universel ?Hm ? Je pose juste la question...
"La bonne, c’est de dire que, vu qu’il y a 40 000 grands électeurs
susceptibles de parrainer les candidats à la présidence, le législateur
devait savoir ce qu’il faisait en fixant le seuil à 500 signatures.« --->> Ah, »le législateur« locution d’autorité.... Sachez qu’il l’avait décidé à 50 signatures le législateur, mais que son entourage l’avait convaincu de pousser à 100 ; que c’est à 200 que ’le législateur’ VGE l’a augmenté par inflation réflexe, et qu’enfin il a fallu que Chirac non content de donner des instructions strictes et claires, a trouvé plus prudent de le pousser à 500 par pur calcul obligé. Pas de quoi en sommes, totémiser »les 500 parainages" d’un législateur perché au plus haut des cieux...