Quelques réflexions qui me semblent de bon sens pour contrer ce matraquage sur la capitalisation, dont je dirais juste qu’elle implique que ne pourront capitaliser que ceux qui ont les moyens de capitaliser...
Extrait du site : http://www.eleves.ens.fr/home/ollivier/eco.html.fr
A voir, ainsi que les autres pages plus complètes sur le sujet.
"..Selon les hypothèses démographiques moyennes de l’INSEE : entre 2000 et 2050, le nombre de retraités va augmenter d’environ 90%, tandis que celui des actifs va baisser d’environ 10% (si l’âge de départ à la retraite n’est pas modifié).
Le rapport retraités/actifs va donc être divisé par environ 2.1 sur cette période. Si on ne change pas le taux de transfert des richesses des actifs vers les retraités, le niveau de vie relatif des retraités par rapport aux actifs va donc être divisé par 2.1.
Ceci ne concerne que le niveau de vie relatif. Si la croissance entre 2000 et 2050 est en moyenne de 1,5% par an, sans modification du système le niveau de vie absolu des retraités en 2050 sera maintenu constant (et celui des actifs environ doublé). Reste à voir s’il est acceptable d’avoir en 2050 des retraités au niveau de vie de 2000 (en particulier, sans accès au progrès effectué dans l’intervalle), comme si aujourd’hui les retraités vivaient comme en 1950. (Sans compter les désagréments au moment de la transition actif->retraite...)
Si on veut maintenir le niveau de vie relatif des retraités par rapport aux actifs à son niveau actuel (toujours sans modifier l’âge de départ en retraite), il faut augmenter le taux de transfert des richesses des actifs vers les retraités.
En 2000, environ 12% du PIB était consacré à faire vivre les retraités. Pour maintenir constant les niveaux de vie relatifs, il faudrait porter ce rapport à environ 22% du PIB en 2050, soit une augmentation d’environ 0,3% chaque année.
D’où l’affirmation qu’il suffit de consacrer 0,3% de la croissance de chaque année (qu’on peut espérer entre 2 et 3% en moyenne) aux retraites pour résoudre le problème (sans même changer l’âge du départ...).
Dans une telle hypothèse, la richesse des actifs progresserait chaque année de 0,3% de moins que ce qu’elle aurait progressé si on laissait les retraites à l’abandon, et les revenus des retraités suivraient ceux des actifs.
Bien sûr, on peut aussi diminuer ces 0,3% nécessaires en retardant le départ à la retraite. Toutes les combinaisons intermédiaires sont possibles entre baisser les montants des retraites, retarder le départ et augmenter le taux de transfert. Le projet gouvernemental actuel consiste à laisser inchangé ce taux de transfert (qui a pourtant régulièrement augmenté ces dernières décennies, à un rythme moyen supérieur à 0,4%), et à répartir le problème entre baisse des retraites et allongement de la vie active.
À noter que toute cette discussion est indépendante du mécanisme de financement (répartition avec régime universel / répartition avec plusieurs régimes / capitalisation / mécanismes intermédiaires), qui n’affecte que la manière dont le transfert s’effectue (et comment il est réparti), et non la quantité de richesses nécessaires pour faire vivre les retraités, que les actifs devront donner de toute façon..."
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