Enfin un débat susceptible de faire évoluer la politique !
La remise en cause des techniques assurant la démocratie est de plus en plus d’actualité ( Pour s’en convaincre, il suffit de constater la demande de « démocratie participative » ... le mouvement
international des Indignés ... en passant par le succès des blogs référant à E. Chouard ou aux candidats promettant une 6e République, des
Référendums, une dose de proportionnelle, etc ... )
Ce que les sondages ne disent pas ?
Partons de cette argumentation de « Fergus (xxx.xxx.xxx.26) 16 février 09:46 » :
« ... Pour ce qui est des intentions de vote, pas de trucage dans les questions significatives ... »
- C’est à travers une omission, certainement involontaire, mais paradoxalement
évidente, que l’on peut toucher du doigt un des leurres fondamentaux du
système actuel de consultation des Français.
Même si l’on acceptait l’opinion de cette absence de " trucage dans les
questions significatives", il reste un biais, voire une astuce ou un
piège commun aux techniques du scrutin et du sondage ; à savoir : la
consultation est synchronisée, c’est à dire que les réponses sont
demandées à un instant précis !
Dans le cas du sondage, qui plus est, c’est le sondeur qui choisit
l’instant du sondage. Or l’actualité, et son traitement par les média
(entre autres) ne pas être sans incidence sur la « photographie » que
prétend être le sondage !
Concernant le scrutin, les instants de syncronistion de la mesure des
choix de la population, bien qu’ils soient prédéterminés (selon une
légitimité « procédurière » ... ), sont aussi une bonne aubaine pour
permettre de concentrer dans le temps les méthodes spécialisées, maintenant classiques, de propagande, de publicité ou de « préparation des masses ». ( Que les acteurs de ces effets de
propagande soient plus ou moins conscients de cette ruse ne change rien à ce biais
structurel inhérent aux techniques de consultations synchronisées ! )....