François Hollande est pour l’inscription dans la constitution de l’interdiction de la liberté de choisir son budget par l’état national. Plus candidat des banquiers que ça, tu meurs.
Président-Sarko lui aussi est pour.
François Bayrou, je le suppose.
J’allais écrire qu’au moins Jean-Luc Mélenchon, accordons-lui au moins ça, est contre... A la réflexion je n’en suis même pas sûr. Après tout casser casser l’état national il a toujours voté pour.
Et s’il l’était, contre, en bon rabatteur de l’aile gauche de l’UMPS il s’empresserait entre les deux tours de jeter cette ’prétention’ (ah !), à la poubelle.
Une Euheu et des euro-régions, rien d’autre ! Un hyper rayon de boucherie avec 50 mètres de barbaque découpée en barquettes, et rien d’autre. Pas de nations, qui sont l’échelle justement de QUELQUES organes (les régions) regroupés en un organisme, capable et intelligent.
Nan, juste des organes découpées, en barquette sous cellophane c’est « mieux protégé », sur les 50 mètres du rayon boucherie, « le plus grand de l’Hyper » qu’il disent tout content, marqué « Hue heu » au-dessus.
Interdire aux états de fixer leurs propres budgets, dernière trouvaille du syndic de la faillite. Hollande et Sarko sont en tête de ça.
En attendant que le board de Goldman Sachs nous refile en ’directeur exceptionnel’ directement issu de son sein, comme c’est le cas depuis peu en Italie, sous les applaudissement je suppose des mélenchonistes, trop occuper à baver leur haine de Berlusconi (un homme bavable, certes.)
Le type n’étant même pas élu, mais membre de Goldman Sachs (ex on va dire) : il a fallu le nommer suppléant d’un député italien, puis le titulaire a démissionné, et enfin l’heureux élu « suggéré par les marchés » a été bombardé Premier ministre par l’Assemblée le tout en moins de cinq jours.
La « gouvernance de la crédibilité », c’est ça.
Hollande est pour.
Mélenchon, toute sa vie, a toujours été pour.
Il réclame aujourd’hui au moins un T-shirt de Che Guevara visible sur la photo. Reprend quelques bonnes idées de Marine Le Pen pour donner un peu de consistance programmique à sa posture de gêneur du grand capital, voilà.