Les articles qui m’ont inspiré ne faisaient pas état de la condamnation de l’enfant.
Il n’y a aucun mensonge, donc.
C’est encore un mauvais procès. Un de plus, et tout aussi inutile.
Par ailleurs, mes doigts ont cicatrisé, bien sûr. Mais à la différence de cet enfant, j’ai eu affaire à un sadique, et ce prof de latin m’a enseigné la haine et non la justice.
Et ça, ça cicatrise beaucoup moins bien.
Je ne peux pas comparer une gifle ponctuelle et méritée à une pratique quotidienne de sévices.
Il y a trois différences : la proportion ou disproportion de la peine, son côté ponctuel, réflexe et non coutumier, quotidien, et le fait que ce maire n’a retiré aucun plaisir de sa réaction.
Mais mon prof n’a jamais été poursuivi ni condamné. Moi, j’ai abandonné le latin dès la cinquième.
Pour en revenir à cette affaire, elle m’a m’a surtout choqué en fait parce que les sévices policiers, même avec mort d’homme, se terminent trop souvent par un non-lieu, ou des peines insignifiantes. Ici, le bras de la Justice a donné son maximum..
Selon que vous serez puissant ou misérable...
Ça rappelle cette affaire où un maire s’est vu condamner pour un accident sur une balançoire d’école. Un jour, les maires jetteront le gant, et plus personne ne voudra faire ce boulot ingrat.