Cher Henri François,
Beau billet. « Et je n’ai pas encore entendu, dites-vous, une seule voix ou une plume, visionnaire et puissante, qui martèle ce terrible danger qui nous guette. Chez nous comme ailleurs et a fortiori en France où depuis plusieurs décennies, ne vous en déplaise, les philosophes, grands écrivains, architectes du futur ou même politiques honnêtes, ont disparu. »
Il existe encore des gens et des hommes de bien.
Vous en êtes. Nous en sommes.Notre engagement est quotidien. Certes, ces gens ont du mal à se faire entendre, mais je sais qu’ils seront là pour prendre les bonnes décisions lorsque, devant l’ampleur du danger qui menacera vraiment dans tout leur être comme dans leur vie, il s’agira de protéger tous ceux qui n’ayant pas compris ou, pire, ayant refusé de comprendre ou de voir, réaliseront alors que l’alerte incendie a sonné depuis longtemps.
Les plumes visionnaires et puissantes que vous évoquez sont existent : Jacques Sapir, Paul Jorion, Edgar Morin, Hubert Reeves, Jeremy Rifkin...Elles ont toutes en commun, malgré tout, un réel optimisme.
Un peu de Rimbaud :
« Cependant c’est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle. Et à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes ! »
Renaud Bouchard