Encore 2 mois d’enfumage à venir. Toute la puissance stérile des médias mise en évidence. Un incroyable et coûteux gaspillage de ressource alors que le pays est en faillite et que des millions de gens ont sombré dans la précarité.
Mais là-dessus, les médias sont muets.
Sarkozy ne sera pas réélu, non pas pour des raisons politiques, il y a toujours assez de pigeons pour croire aux mensonges et à la démagogie comme en 2007, mais parce que le rejet de sa personne est massif et bien supérieur au clivage droite/gauche et au 51/49 habituel.
Sarkozy est un accident de l’histoire, une expérience de marketing, un produit aussi utile et efficace qu’un couteau en papier. Ses promoteurs ont voulu mesurer leur pouvoir, un peu comme ceux qui testaient le réacteur de Tchernobyl juste avant l’explosion.
D’ailleurs se sont les mêmes qui promeuvent les centrales nucléaires en les décrivant comme des merveilles de technologie devant les ruines fumantes de Fukushima.
« Le pire président au pire moment » C’est ce que nous devons au système des partis tel qu’il est organisé en France.
Je comprends que pour les médias, l’illusion et le suspens doit être entretenu. Pour eux, cette campagne est importante, comme le seraient les jeux olympiques, en terme de retombées financières par la publicité.
Après ils viendront se plaindre de sombrer face à la concurrence d’internet et réclamer encore davantage de subvention.
Mais à part reprendre les dépêches de l’AFP, sans pratiquement en changer une ligne, à quoi servent-ils ?
La démocratie nécessite une information loyale des citoyens. On en loin du compte.
Par exemple : Où sont les enquêtes et les articles de fond sur le système politico-mafieux, pourtant visible et florissant, qui pourrit tout en France ?