Bonjour,
intéressante contribution, mais on voit aux réactions précédentes que même ce point de vue pourtant bien plus complet et moins fumeux que l’article est inexact sur certains points.
Le sujet est tellement passionné, et tant de souffrance se décharge dans les réflexes identitaires ou racistes qu’il est extrèmement difficile de dresser un tableau exact de la question.
Pour commencer il serait nécessaire de reconnaître cette souffrance et de reconsidérer le rapport à la mémoire. Il y a peut-être une autre voie pour l’humanité que de renforcer les identifications au passé et à des peurs ou des vengeances.
Tant que la différence sera traduite en attitude de différenciation, elle sera une source de violence. La différence peut être une source de richesse si elle est vécue comme une part de la diversité globale.
Celà ne peut pas être un choix idéologique, mais seulement un choix d’attitude interne personnelle : la reconnaissance de sa propre souffrance et de ses tensions internes (c’est la même chose), puis la détente que l’on vit à lâcher toutes les tensions internes liées à la différenciation, et enfin la récupération de toute l’énergie placé dans une image de soi bloquée par les réflexes d’identité sont des étapes nécessaires et génèrent un bien-être reconnaissable. Mais seule l’expérimentation peut donner cette ceritude.
Enfin celà pourrait faire tâche d’huile, mais il ne sert à rien de le souhaiter, c’est placer la charrue avant les boeufs, ce qui produit l’effet inverse : tous les « ismes » religieux ou politiques et les affrontements violents qui ont parsemé l’histoire en témoignent.
Bonne journée à tous.