Vous mêlez référence à l’empire et positionnement à droite... Or Sarkozy n’est pas de droite, comme Hollande n’est pas de gauche. Tous ceux qui suivent l’agenda d’édification d’un bloc occidental et d’un grand marché transatlantique (en 2014 ?) ne sont pas des Français républicains. Ils sont d’ailleurs dans l’incapacité de nous dire comment on préserve la République avec l’Union européenne, construction supranationale qui mène une politique intrusive dans tous les domaines, si tant est qu’ils en aient la volonté : leur veulerie crasse va de pair avec leur lucidité sur ce que sont les rapports de force réels dans le pays, à l’invers des Français qui sont désarmés intellectuellement.
Le jeu politique français de nos élites :
-le positionnement politique : républicain ou non...
-le positionnement suivant l’appartenance sociologique : (très) privilégiée ou non. Peu de candidats ont un ancrage populaire.
...alors que nombre de Français restent sur le clivage droite-gauche, le PS restant d’abord le super-syndicat de la fonction publique, dans un contexte de décadence qui est le fait de l’ensemble de la population puisque celle-ci est constituée de citoyens !
J’ai tout de même déjà souligné à quel point l’Education nationale a désarmé nos compatriotes, incultes en matière de « sciences économiques et financières ». Cet échec patent était d’ailleurs celui de De Gaulle qui ne s’est guère préoccupé de la question centrale de la transmission : son discours de 1965 n’a pas été pris en compte, les principes touchant à la souveraineté monétaire ont été détruits par ses successeurs, dans l’indifférence générale.
Ne pas parler de ces candidats (UMP, PS etc) comme impérialistes désarme là encore les Français qui n’ont pas conscience qu’on leur mène une guerre d’autant plus sourde et implacable qu’elle n’a pas été officiellement déclarée...