• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de BlackMatter

sur Les certitudes scientifiques


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

BlackMatter 21 février 2012 10:55

La science ne remet nullement en cause l’existence des EMI.

Elle remet en cause l’interprétation qui en est faite (à savoir que cela prouve une vie après la mort).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_mort_imminente#Points_de_vue_sceptiques 


Points de vue sceptiques

Une EMI peut être conçue comme le souvenir d’impressions éprouvées lors d’un arrêt cardiaque qui aurait induit un état modifié de conscience. Selon des scientifiques cet état peut être expliqué par des théories physiologiques et psychologiques. Sur un plan physiologique, l’EMI ne peut pas être apparentée aux états modifiés de conscience, au rêve, aux hallucinations, et à certains cas d’épilepsie. Ces derniers sont mieux connus scientifiquement et peuvent par exemple être dus à l’anoxie qui provoquerait un dysfonctionnement de l’hippocampe. 

On considère que les circonstances cliniques qui peuvent amener à une EMI incluent les conditions suivantes : arrêt cardiaque, choc post traumatique après une perte importante de sang ou des complications périopératoires, choc anaphylactique, électrocution, coma, hémorragie intracérébrale ou infarctus cérébral, tentative de suicide, quasi-noyade ou asphyxie, apnée, et dépression grave.

Explication physiologique
Les facteurs physiologiques qui peuvent être importants dans le déclenchement des EMI sont l’anoxie, l’hypercapnie, l’hyperkaliémie, la présence d’endorphines, de kératine et de sérotonine, ou une activité anormale du lobe temporal ou du système limbique. La privation d’oxygène, ou anoxie, est connue pour provoquer de nombreux symptômes de l’EMI. En 2002, Olaf Blanke, Stephanie Ortigue, Theodor Landis et Margitta Seeck, du département de neurologie de l’hôpital universitaire de Genève ont publié dans la revue Nature un article décrivant une expérience autoscopique provoquée par la stimulation électrique d’une région spécifique du cerveau chez une patiente épileptique. Certains ont fait un rapprochement avec les irruptions de sommeil paradoxal dans l’état de veille constatées dans certaines pathologies. Il s’agit d’une activation du cortex occipital, régulée par plusieurs structures du tronc cérébral comme le noyau pedonculopontin, le tegmentum latéral, le raphé dorsal, le locus cœruleus (mécanisme cholinergique qui contrebalancerait la réaction d’alerte noradrénergique impliquant le locus cœruleus). [réf. nécessaire] Kevin Nelson a poursuivi ses recherches et établi le rôle du tronc cérébral dans le déclenchement des phénomènes visuels d’EMI.

Explication psychologique
Les EMI peuvent également être expliquée en termes de dissociation, de dépersonnalisation, de réactivation des mémoires de la naissance et de régression. Dans une théorie élaborée par Kinseher en 2006, les connaissances actuelles du système nerveux autonome sont appliquées dans la recherche du phénomène EMI. Sa théorie explique que l’expérience d’une mort imminente est un paradoxe d’une extrême étrangeté pour un organisme vivant, ce qui déclenche en retour une EMI : pendant celle-ci, l’individu devient capable de « voir » le cerveau en pleine analyse de toute la mémoire épisodique (y compris les expériences prénatales) afin de trouver une expérience similaire à la situation imminente de mort. Tous ces morceaux d’informations analysés et récupérés sont en permanence évalués par le cerveau, comme s’il cherchait un mécanisme pour copier un moyen d’éviter cette situation potentiellement fatale. Kinseher pense que c’est la raison pour laquelle une expérience de mort imminente est si inhabituelle. Suivant cette théorie, les expériences extracorporelles qui « accompagneraient » les EMI seraient une tentative du cerveau pour recréer une représentation mentale de la situation et de la scène. Le cerveau puiserait alors dans les informations des capteurs sensoriels et des expériences emmagasinées (connaissance), produisant ainsi une sorte de « rêve » à propos de soi et de l’environnement (l’entourage).

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès