D’accord avec cette remarque.
Mais curieusement, contrairement à ce qui est dit dans l’article, je trouve que cette approche fait au contraire une belle part à Dieu.
Dire que l’univers n’a pas de cause et qu’il est probabiliste, hasardeux*, puis constater que l’univers existe et possède une certaine continuité est pour moi un paradoxe dont l’ultime explication est la présence d’un Dieu.
Que l’homme ne puisse pas appréhender la vérité je suis tout à fait d’accord, mais alors pourquoi nous affirmer qu’une théorie puisse le faire ?
Prétendre que le hasard* est la norme puis que l’homme n’est pas capable de l’appréhender est de même nature que prétendre que Dieu est la norme et que l’homme ne peut pas l’appréhender.
De plus, je parle de hasard... Ce mot n’apparait pas dans le texte, c’est « probabiliste » qui est utilisé, mais dans le même sens que « hasardeux ».
Pourquoi ne dit-on jamais que les lois probabilistes sont déterministes ? Une courbe de Gauss est déterminée, pourquoi son utilisation donnerait des résultats hasardeux ?
Tout ça n’est pas clair je trouve. Le flou sur la notion de « probabilité » est une bénédiction pour les croyants. Je n’adhère pas à cette théorie.
En mécanique quantique, on a vu des éléments faire n’importe quoi, alors on a fait une théorie du n’importe quoi. On a enlevé le qualificatif de déterministe à la mécanique quantique tout simplement parce que nos observations nous paraissent chaotiques.
Ce saut me parait plus sprirituel que scientifique...