@ l’auteur
Que pensez-vous de l’idée selon laquelle les ’anomalies’ relatives à la matière noire et à l’énergie sombre soient la manifestation d’interactions/échanges entre notre ’densité vibratoire’ et d’autres densités/dimensions adjacentes (pour ne pas dire supérieures) desquelles découlent notamment énergie et/ou gravitation ? La gravitation pour l’exemple a peut-être la propriété/capacité de ’déborder’ outre les trois dimensions d’espace... et inversement...(?)
A mon humble avis ce serait une ineptie de considérer les trois dimensions d’espace (sans oublier le temps, lui aussi un mystère... nous pourrons aborder le sujet si vous voulez) comme l’ultime et absolue configuration dimensionnelle universelle, celle à laquelle nous sommes le mieux adaptés comme par hasard (toutefois sous cette ’forme’ de vie). Il y a obligatoirement d’autres dimensions. Qui sait si la traque toujours vaine des traces de cette énergie/gravitation - représentant la majeure partie de l’Univers observable dans les deux cas - échoue constamment à cause du fait que nous ne regardons pas au ’bon endroit’...(?)
En aparté... le texte qui va suivre est une correspondance que j’ai eue avec un site assez original... http://www.dialogus2.org Il est évident que pour ceux qui iront visiter ce site, il faut « jouer le jeu »
Je vous laisse donc apprécier (ou pas) les pensées d’un honorable Benedict de Spinoza en ce qui concerne l’Univers (à l’époque je me prenais encore la tête avec la création ex nihilo... inutile... et j’avoue que cet échange m’a permis quelque peu d’avancer dans la compréhension universelle) :
"Sur la question cosmologique que vous soulevez, il est des principes
stables qui ne se dénient pas, quelles que soient les options adoptées
sur les affaires de détails (si tant est qu’une question si vaste et
cyclopéenne souffre l’investigation du détail).
Convenons de nommer COSMOS la portion de l’entité universelle accessible
à nos connaissances naturelles et spéculatives et de nommer UNIVERS la
totalité de la même entité, c’est-à-dire le COSMOS même, plus la partie
qui nous reste mystérieuse soit parce qu’elle est trop éloignée, trop
ancienne, trop dense ou trop minuscule. Il découle alors de ceci trois
faits implacables :
1- L’UNIVERS inclut le COSMOS et cette proposition n’est pas réversible.
Le seul fait qu’il reste encore des choses à connaître confirme que les
conclusions astronomiques présentes et futures sont circonscrites au
seul COSMOS et le seront encore pour fort longtemps.
2- Toute idée d’un « bang » initial ne peut concerner que le COSMOS. Nous
n’avons aucun moyen de proclamer que le « bang » d’origine que nous
croyons connaitre est celui de l’UNIVERS intégral. Le seul fait que nous
ne voyions pas en deça de ce dit bang interdit à la spéculation
méthodique d’y asseoir le point de départ UNIVERSEL. L’existence n’est
après tout peut-être qu’une longue suite de pétards de fêtes
cosmologiques. Vos savants modernes manquent
cruellement de modestie quand ils vous affirment le contraire de ceci. (...)
3- Les notions de « début » et de « fin » sont aussi vouées à être
restreintes à l’espace strictement cosmologique. Notez qu’en saine
philosophie, il en est de toute façon toujours ainsi des idées de début
et de fin, que l’on parle du début d’un incendie, de la fin des
récoltes, ou des deux extrémités en temps de l’entité cosmologique. Ne
débutent et ne se terminent que des découpages effectués par la vue que
notre esprit se fait des choses en mouvement.
L’exemple de la « fin » de l’enfance et du « début » de la sagesse est
particulièrement éloquent sur ce point, mais il y a d’innombrables
autres preuves de cette réalité du caractère limitatif des débuts et des
fins.
De tout cela, il découle que l’infini existe autant en espace qu’en
temps. Ce qui a débuté, ce qui se terminera c’est le COSMOS. L’UNIVERS
est et fluctue, sans plus.
Allez vous détendre au bord de la mer et cultivez la petite analogie suivante.
Dites vous que chaque vague est un COSMOS avec son bang initial, sa
crête et son déclin. Et voulez admettre que l’UNIVERS est la totalité de
l’océan que vous contemplez. La préséance du fini sur l’infini est la
seule limitation de cette analogie. Autrement, elle représente au mieux
le principe cosmologique.
Cultivez donc sereinement cette image.
Votre connaissance des détails du problème n’en sera pas nécessairement
amplifiée de tant, mais une grande paix spéculative vous gagnera sur ce
qu’il en est du cadre rationnel fondamental à donner aux principes
axiomatiques de votre cosmologie.«
Après une réponse de ma part, voici la suite de la pensée »spinozienne« :
»Simplicio
demandait aux deux autres* la question suivante : "Si nous ne suivons
pas Aristote, qui suivre alors ? Donnez-nous un autre Maître à suivre,
si Aristote a failli". Les autres, par prudence, n’ont pas osé cruement
lui répondre : "Nous ne te demandons pas de suivre un autre maitre,
Simplicio. Nous te demandons, plus radicalement, plus fondamentalement,
de cesser de suivre
aveuglément le moindre maitre et de juger par ta propre expérience".
Sans comprendre la radicale fausseté de son programme, Simplicio
perpétuait, par réflexe d’opinion, les prémisses que les deux autres
venaient de déraciner.
Vous commettez, cher correspondant, la même erreur que Simplicio, mais
sur le principe cosmologique plutôt que sur l’attitude scholastique.
(...)
Ce qu’il vous faut comprendre c’est que c’est la prémisse que vous
perpétuez, cette idée même de commencement de l’UNIVERS, qui est
fallacieuse. L’invitation ici est d’y renoncer et d’accepter que
l’UNIVERS est non créé, non déclenché, non enclenché, non amorcé, non
démarré. Il est, de toute éternité, succession purulente et foisonnante
des transformations et mutations des différents cosmos.
Votre inquiétude face à cette idée de l’inexistence objective du
commencement tient au fait que vous contraignez le tout de votre
réflexion à l’écorce humaine qui naît, croît et meurt. Il faut libérer
votre spéculation de cette contrainte.
Pensez par exemple simplement à la ligne du temps. Il est assez
concevable qu’elle n’ait jamais débuté. Généralisez ensuite à la
totalité de l’UNIVERS matériel ce raisonnement, assez confortable pour
l’esprit sur le sujet de la seule ligne du temps, et vous tenez votre
affaire.
Vous ne vous souciez pas de la fin de l’Univers, dites vous, conscient
dans votre sagesse naissante du fait qu’elle n’est pas. Appliquez en
toute sérénité cette même idée à l’autre côté du « segment », celui des
commencements. Abandonnez le commencement ultime comme vous avez
dédaigné, en un sain réflexe d’opinion fondamentalement juste, la fin
ultime, et vous vous donnerez alors le début de la saine et droite
spéculation sur la dense question des causes et des effets
cosmologiques.
Je suis avec vous dans cet effort libérateur qui, avisez vous-en, est plus d’opinion opiniâtre que d’esprit pur.
Spinoza
*Salviati et Sagredo, dans le célèbre dialogue de Galilée sur les Mondes.
Monsieur de Spinoza n’a pas voulu daigner nous dire s’il avait connu ce
texte, très subversif en son temps, de lui-même ou via la documentation
de Dialogus -
NDLR"
S’agissant du cerveau et de ses capacités, je reste persuadé que l’Homme peut avoir la faculté d’atteindre d’autres ’réalités’ (voyage astral, remote viewing, etc...). C’est mon avis et je l’assume. Aussi je suis certain de l’existence de l’âme, passant de corps en corps, de véhicules en véhicules, selon des règles particulières. Mais pour l’instant la Science a décidé - officiellement - d’ignorer ces domaines. Quant à l’idée de l’ordinateur quantique universel, même si cela reste une image, c’est tout à fait plausible... distribuant les cartes si je puis dire... au gré d’une infinité de possibilités... via l’arbre des possibles. Une équation parfaite. Un algorithme transcendant et éternel. L’Univers... la question existentielle.
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