http://larecherche.typepad.fr/le_blog_des_livres/2008/04/les-dmons-de-gd.html
« Vous savez aussi que beaucoup de gens se sont emparés de lui pour lui faire dire beaucoup de choses en dehors des mathématiques, ce qui a poussé pas mal de scientifiques et de philosophes des sciences (Sokal, Bricmont, Bouveresse…) à une sainte colère (pas forcément injustifié, d’ailleurs, mais avec un ton de pion assez désagréable). Cependant, Gödel lui-même tirait d’étranges conclusions de ses propres découvertes… »
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la bonne analyse étant celle-ci
Les résultats de Gödel ont été mis à toutes les sauces. Les reconstructions auxquels s’essaie P.Cassou-Noguès sont complètement conjecturales, mais elles éclairent de manière originale le rapport du génie et de la folie (qu’on a aussi analysé chez Cantor, Boltzmann, Nash,Turing et qu’on retrouve avec le chapitre consacré ici à Emil Post, 1897- 1954, juif polonais émigré aux USA, précurseur de la théorie moderne du calcul).
Il y a donc un risque que ce livre soit détourné à des fins discutables, car la folie de Gödel est indéniable, et ici elle avance masquée derrière un semblant de philosophie.
le plus intéressant c’est ça :
Peut-être ce livre étrange a-t-il lui aussi été inspiré par les mânes du psychanalyste de Gödel, cet étrange Monsieur Hulbeck, qui recevait Gödel à New –York dans les années 60 et venait régulièrement aussi le dimanche déjeuner chez les Gödel, évoquer le passé viennois, où son patient était un jeune logicien brillant à Vienne et lui, en Allemagne, s’appelait Huelsenbeck et était l’un des porte parole du mouvement Dada, s’appelant lui-même “le tambour de Dada “.