• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de al.terre.natif

sur Maïs transgénique : la menace fantôme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

al.terre.natif 28 février 2012 12:04

@ l’auteur :

« J’ai voulu insister sur cette proximité entre la culture »bio« et la culture OGM pour montrer qu’il faut se garder de juger trop vite. Ceci dit, la différence entre »bio« et OGM est que le produit »bio« est »lavable« et donc jamais dans les grains consommés. »

Heu ... vous comparez l’agriculture OGM à une agriculture dite « bio », mais il existe une autre manière de produire sans utiliser d’additifs pour augmenter les rendements ou bien diminuer les prédateurs ... cela s’appelle l’agroécologie, le principe est simple : on varie les plantes cultivées, dans le but de ne pas avoir de concentration forte d’une espèce végétale, qui attire fatalement des prédateurs en grand nombre. La variété, la diversité des cultures permet avant tout un contrôle « naturel » et automatique des prédateurs. Favoriser une vie florissante de toutes les petites bêtes, y compris les « nuisibles », permet naturellement et « biologiquement » d’obtenir les mêmes résultats (voir de meilleurs).

Vous ne voyez pas vraiment de mal aux OGM, et bien comme on vous l’a répété tout au long des commentaires, les principaux maux de ces techniques sont :

- la dépendance de l’agriculteur vis à vis du producteur de maïs transgénique, qui doit acheter chaque année de nouvelles graines, et s’endetter si le prix de ces graines augmente .... Il ne pourra pas réutiliser les graines de sa précédente récolte, car elles ne donneront rien (hybrides F1 modifiés)

- la diversité des espèces de maïs : elle diminuera au fur et à mesure jusqu’a ce qu’il ne reste plus que les « marques » ogm, les anciennes variétés auront disparues, et avec elles des milliers d’années d’évolutions de la plante.

- On n’a aucune idée de l’impact sur 30 ans, 100 ans de telles manipulations. En touchant au matériel génétique, nous prenons le risque de changer durablement l’avenir de la plante, et du même coup, de ceux qui la consomment. 

Surtout !! : il existe d’autres méthodes, sauf qu’elles ne profitent à aucune entreprise, elles profitent juste à l’Humain, et à la Terre ! Ces techniques seront toujours dénigrées par des experts en .... commerce et « économie » !


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès