En ce qui concerne les immeubles, les faisceaux hertziens de nos jours sont plus ou moins tous modulés selon des techniques variantes de la modulation de fréquence : PSK (décalage de phase), etc. Mais le support de la modulation est toujours une variation périodique de fréquence.
Ceci les rend sensible aux phénomènes dits de la « cage de Faraday » : pour récupérer l’onde émise, la longueur de l’antenne (et chaque multiple de celle-ci) est déterminante pour que la fréquence porteuse du signal reçu soit en résonance avec le système dans ce qu’on appelle une gamme de fréquence. Ceci permet de recevoir le signal avec le maximum d’énergie, mais en contrepartie, le système antenne se comporte comme un filtre pour tout ce qui se trouve immédiatement derrière lui. Or, les bâtiments en béton armé sont plus ou moins tous traversés d’armatures métalliques de toutes les longueurs dans tous les sens qui se comportent comme des antennes, atténuant de ce fait la réception du signal dans l’espace dont ils délimitent le périmètre.
C’est pourquoi les antennes de réception, tout comme les paraboles, sont placées sur les toits ou sur les murs extérieurs des bâtiments, et jamais à l’intérieur ; mais c’est aussi la raison pour laquelle il est plus sain du point de vue de l’environnement électromagnétique de se trouver dedans que dehors.
Après, si le bâtiment contient une profusion de points d’accès wifi et de téléphones DECT en son sein, je ne suis pas sûr que le bénéfice soit évident. Mais ceci est une autre histoire.
Bonne journée