« - En 2011, 20% des postes offerts aux Capes (4 880 places) n’ont pas été pourvus, faute de candidats à niveau, car il y a bel et bien une crise de vocation, dans une profession devenue de plus en plus difficile, mal considérée et mal rémunérée (rappelons que les enseignants allemands ont un salaire deux fois plus élevé). »
Que les candidats au capes n’aient pas le niveau n’a rien à voir avec une qcq crise d’un métier soit disant mal rémunéré (bel enfumage pour reprendre le terme de l’article, ma compagne à 35 ans, non agrégée, gagne 2300€/mois pour 19h de cours par semaine, certes une petite huitaine d’heure de boulot à domicile, et 4 mois de vacances... Difficile de payer plus, mais je m’égare) ou mal apprécié (je dirais bien 2ème enfumage là, on confond le cadre qui devient pourri faute d’éducation parentale et perte d’autorité de l’enseignant, entre autres, et le métier qui jouit d’une belle côte d’amour en France) mais est lié au fait que non seulement l’éducation nationale a un niveau de plus en plus bas (il faut voir les fautes d’orthographes de certains candidats, par exemple...) et qu’on demande master 2 maintenant... Qd on demandera un doctorat, y aura encore moins de candidats... De plus, le nombre de candidats est encore bien au-dessus de ce qui était avant le pic monstrueux qu’il y a eu fin années 90 début 2000.
Après, aucun des 2 candidats principaux ne s’attaque vraiment aux problématiques... Pour l’un faut augmenter les profs car les élèves les respecteront plus s’ils gagnent mieux leur vie (vive l’échelle des valeurs...) et pour l’autre plus de profs... Bref, l’EN est ds une belle panade mais ça dure depuis 20 ans, à croire qu’on veut la saborder...