Bonsoir Pelletier Jean,
S’il est intéressant de faire l’historique du droit d’auteur, en revanche, je ne crois pas qu’il faille s’en inspirer pour définir ce qui est bon ou pas aujourd’hui.
Vous dites : " ... C’est le roi
d’Irlande qui trancha le différent en reconnaissant à l’auteur le droit
de refuser la copie.«
De fait, il s’agit, non pas de refuser la copie, mais d’accorder à l’auteur un droit sur les profits que le copiste réalisera à partir de son œuvre. Et on s’approche là des pb posés et résolus par le Copyright.
Vous dites : »Aux États-Unis où règne le « Copyright », qui privilégie le producteur
au détriment de l’auteur, c’est en 1790 que le Congrès vota le
« Copyright Act » protégeant pour une durée de 14 ans les œuvres, avec
la possibilité de proroger de 14 ans encore la protection, si l’auteur
était toujours vivant."
Je ne crois pas que le copyright privilégie le producteur (je dirais plutôt l’éditeur, anciennement le copiste) au détriment de l’auteur : le Copyright suppose un contrat passé et respecté entre l’éditeur de l’œuvre et l’auteur, et sur lequel les consommateurs n’ont rien à dire.
Maintenant que l’on en n’est plus à l’ère des copistes, et que les appareils de reproduction sont vendus dans le commerce et les possibilités de téléchargement sont disponibles sur Internet, ce n’est plus tant un pb de droits d’auteurs qu’un pb de copyright.
Les industriels - ie les capitalistes, les investisseurs -, veulent le beurre et l’argent du beurre, à savoir : faire de l’argent en nous vendant de la technologie de plus en plus sophistiquée, et conserver leurs privilèges anciens, archaïques, puisque datant d’une époque où la copie était une entreprise complexe et laborieuse.