Vous dites : « Il faut reconnaître, à la décharge de nos responsables politiques, que la France, contrairement à d’autres démocraties comme la Suisse, n’est pas habituée à légiférer par voie de référendum ». Très bien, changeons les habitudes et introduisons un véritable droit de référendum d’initiative populaire.
Ce n’est pas au président de décider quand il y a ou pas un référendum, sinon cela tend à devenir un plébiscite. Et si le président doit démissionner quand il est désavoué dans un référendum, alors cela en fait encore davantage un plébiscite (en Suisse il n’y a pas de démission quelque soit le résultat du référendum).
Non, la démocratie directe n’est pas un caprice. C’est le droit des citoyens qui ne veulent pas que leurs élus confisquent le pouvoir entre deux élections. La taille de la France et sa complexité (la Suisse a quatre langues, et les cantons et communes disposent d’une large indépendance) n’y change rien à l’affaire. Quand à l’effet dévastateur pour la cohésion nationale : il n’y a rien de plus dévastateur que de creuser toujours le même clivage gauche/droite élections après élections. Au moins quand on vote sur des sujets, le clivage n’est pas toujours gauche/droite, mais parfois ville/campagne, religieux/athées, hommes/femmes, etc…. Chacun se trouve de temps en temps dans la minorité. Quand il y a des décisions à prendre, il y a nécessairement un clivage en l’absence d’unanimité (et il n’y a jamais unanimité), ceci quelque soit le mode de prise de décision. Il n’est par contre pas nécessaire que le peuple soit artificiellement constamment clivé au même endroit.
Il ne faut voter que pour des candidats qui prennent l’engagement suivant :
« Si je suis élu à la présidence de la république, je m’engage, durant la première année de mon mandat, à soumettre en votation populaire (ou au moins à demander au Parlement d’adopter cette réforme pour qu’elle soit soumise en votation populaire) l’introduction du droit de référendum d’initiative populaire suivant : si une proposition de modification de la Constitution est soutenue par un million de signatures de citoyennes et de citoyens inscrits sur les listes électorales réunies en 18 mois, alors cette proposition devra obligatoirement être soumise en une votation populaire dont le résultat s’imposera aux élus. De plus, toute modification de la Constitution – même voulue par les élus – devra obligatoirement être soumise en une votation populaire dont le résultat s’imposera aux élus ».
06/03 22:10 - democradirect
Bonjour, Le peuple ne veut pas être écouté, il veut décider. Car les élus, même quand ils (...)
02/03 12:03 - MUSAVULI
02/03 11:38 - MUSAVULI
Bonjour Démocradirect ! Je suis assez d’accord avec vous sur le dernier passage : « ... (...)
01/03 22:26 - democradirect
01/03 19:15 - Aita Pea Pea
« ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément (...)
01/03 18:57 - lahalle
Je ne suis pas certain qu’un referendum à « plusieurs entrées » soit constitutionnel, en (...)
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