L’Iran regarde avec sérénité et courage, les yeux dans les yeux les
Etats-voyous qui le menacent d’anéantissement et lui livre une
impitoyable ’guerre économique’. Or l’Iran soutient une politique de paix
et de dénucléarisation militaire du Moyen-Orient. Face aux
exigences de domination de l’Empire, il ne cèdera pas sur ses
droits légitimes et n’acceptera aucune soumission contraire à sa
souveraineté nationale.
En cela, il bénéficie de l’appui, direct ou indirect, officiel
ou officieux, de tous les Etats non inféodés au camp occidental. A
commencer par la mise en place de transactions dans d’autres
devises que le dollar ou l’euro : yuan, rouble, ou en or.
Affaiblissant d’autant, la domination financière de l’Empire…
Dans leur aveuglement, l’Occident, l’Empire, ne perçoivent
pas le basculement en cours. Ce n’est pas à la “bombe atomique
virtuelle” de l’Iran qu’ils se trouvent confrontés, mais à
une réalité plus tangible. Celle de l’effondrement de leur
hégémonie séculaire.
En conséquence, pour reprendre le langage de gangsters utilisé à
présent sur les estrades diplomatiques : « toutes les
options ne sont pas sur la table ». Il n’en reste que deux.
Pas une de plus :
1 - L’aborder dans l’apaisement et la paix, dans
une collaboration constructive avec l’ensemble des pays de la
planète, dans le respect mutuel, pour relever solidairement tous les
défis qui l’attendent. Tout particulièrement, l’urgente
nécessité de créer pour la prochaine décennie un minimum de 600
millions d’emplois…
2 - S’enfermer dans une folie destructrice qui
trouvera vite son butoir, comme on vient de le mesurer à l’ONU, en
écrasant des pays plus faibles que soi, les uns après les autres,
pour se livrer à leur pillage.
Choisir la deuxième option, établirait que l’Occident n’était
qu’une ’civilisation’ inhumaine, mortifère, érigée sur une
foncière paranoïa lui faisant prendre ses désirs de mort pour la
pulsion de vie.
Ignorant ce dilemme, les bellicistes échafaudent l’attaque
contre l’Iran, supputant la « fenêtre » de son
extermination et de son démembrement. A l’image de publicitaires,
planifiant le lancement d’une campagne pour une nouvelle savonnette
ou un dentifrice miracle.
Entre avril et juin 2012, énonce doctement le ministre de la
défense des USA, Leon Panetta. Pour bien faire comprendre qu’il
s’agira d’une invasion de l’Iran, avec troupes d’occupation,
ils annoncent la création, en plus d’une multitude de bases, d’une
vingtaine d’hôpitaux militaires pour un budget de 5 milliards
de dollars, dans le Caucase, en Géorgie. Car, forcément “pertes
humaines” il y aura… (15)
En attendant l’Apocalypse vociférée par les fanatiques de
l’Empire, les stratèges Iraniens regardent patiemment sur leurs
écrans-radars passer, langoustes
en migration, les multiples bâtiments en tous genres de ses
escadres, escortant chacune un porte-avions géant, s’engouffrant
en file indienne…Dans la nasse, qu’est le Golfe Persique. comme le dit Georges STANECHY
http://www.legrandsoir.info/iran-point-d-inflexion-d-une-hegemonie.html