Bonjour,
Je suis effarée ! Et c’est peu dire ! Pas tant par les chiffres que par le ton général de votre article. Bien, je tente de maîtriser mon émoi et de vous répondre, ainsi qu’à certains commentateurs, même si c’est un peu « en vrac ».
- Le ton de votre article d’abord et certaines de vos allusions/affirmations. Les femmes ne revendiquent pas l’égalité contre LES HOMMES mais contre leurs employeurs, hommes et femmes.
Je ne comprends pas que certains hommes se sentent agressés par une simple demande de justice salariale.
- Votre chiffre de 5 à 7% ne correspond pas à ce que disent les bilans sociaux, dans lesquels des écarts de 20 à 30% apparaissent.
Et ne croyez pas que les grandes entreprises soient plus vertueuses.
- Pensez-vous sérieusement que tous les temps partiels sont choisis ?
- Quant aux temps partiels réellement choisis, ne le sont-ils pas pour des raisons familiales, donc aussi au bénéfice des enfants et des hommes ?
- Et comment se fait-il que, lorsqu’on ramène les temps partiels en équivalents temps plein, on aboutisse toujours à une inégalité en défaveur des femmes ?
- Pour eric : Vous avez l’humour vache ! Quand je pense que les compagnies d’assurance n’ont plus le droit de favoriser les femmes qui, pourtant, sont moins souvent responsables d’accidents.
SI LES HOMMES SE MONTRAIENT SOLIDAIRES DES FEMMES, ET MOINS MEPRISANTS ET AGRESSIFS DANS LEURS REACTIONS, LES SALAIRES DES HOMMES ET DES FEMMES SERAIENT SANS DOUTE PLUS ELEVES !!!
Hélas, il semble que ce ne soit pas pour demain. Les patrons ont encore de beaux jours devant eux : Une moitié de l’humanité dressée contre l’autre ; Chacun(e) à se battre seul(e) pour son croûton quotidien. On n’est pas sortis de l’auberge !