A l’auteur : comparaison n’est pas raison. Il est vrai qu’à juger le PS à l’aune de l’internationale socialiste, on aurait presque envie de prendre le maquis. Parce que les exemples que vous évoquez ne sont rien à côté de leurs petits copains Moubarak, Ben Ali and co, qui n’ont été exclus qu’après qu’ils aient perdu le pouvoir. Avant, ils étaient considérés comme« partageant les mêmes valeurs ». Dont acte.
Je ne pensent pas que les socialistes français nous mèneraient nécessairement au même point que la Grèce et l’Espagne.
Ils ne l’ont pas fait dans le passé ( sauf un peu après 81)
En revanche, ils appliqueront leur programme. Le système social et étatique français débouche sur un vaste brassage d’argent au sein de la classe moyenne à grand frais de fonctionnement et en laissant de côté les plus pauvres.
On est à 57% de dépenses, 50% de prélèvements, plus de pauvres que jamais, mais des exonérations fiscales par milliards pour la classe sociale cliente du PS, des 35 heures, de la culture de l’écologie et de la réforme sociétale pour les mêmes et à grand frais.
Prenons le PACS : une apparence, des droits pour les homos (qui oserait être contre ?), une réalité, permettre à une tranche supplémentaire de la classe moyenne sup de mieux participer à la fuite devant l’impôt. Qui communique sur le cout fiscal du PACS ?
Tous cela héritage de leurs gestions précédentes, et ils décendent avec succés dans la rue caque fois qu’il est question de rétablir un peu plus de justice.
Avec la réforme des retraite, cela a été le cas. Presque tous le monde paye plus, mais le fonctionnaire socialiste de base s’en tire avec des conditions meilleures qu’avant la réforme....Résultat de manifs massives qui ont obtenu cela, mais pas, curieusement, pour ceux qui ont commencé à travailler tôt et durement.
Je pense que les socialistes tenteront sérieusement de contrôler dette et déficit, mais en préservant non seulement leur clientèle de base mais aussi ceux qui bossent. Comme après 83, ils ont développé les stocks options pour que les créateurs de richesses continuent à bosser et payer.
Simplement ce sera plus discret qu’avec la cagnotte fiscale avec laquelle ils ont arrosé leurs clients sans aucun souci des plus défavorisés.
Par exemple, on ferme des centrales nucléaires, on augmente lentement le prix de l’électricité pour les pauvres, en faisant de temps en temps un blocage démonstratif sur les prix pendant trois mois comme pour l’essence, mais on offre des subventions à ceux qui en ont les moyens pour se payer de l’isolation ou des panneaux solaires au nom de l’écologie.
Comme toujours historiquement, un gouvernement socialiste sera essentiellement au final payé par les plus défavorisés, pauvres, jeunes, étrangers, travailleurs précaires, mais ne sera pas nécessairement une catastrophe économique générale. Tout au plus du temps et de l’argent perdu pour le pays. Mais à l’âge qu’ont leurs forces vives, l’essentiel est de tenir encore un peu dans leurs prébendes.
Rarement on aura eu en France une catégorie de gens, classe sociale et génération, aussi cyniquement égoïste
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