Il est curieux de constater que les socialistes – en plus de leurs habituels mensonges sur les 75 Milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus riches, les 600 milliards d’euros de dette publiques et les 2/3 de dette publique dus à Sarkozy, etc… (*) - utilise toujours l’Allemagne, son gouvernement de droite et son économie libérale pour montrer que la France va mal.
Ils ont leurs raisons…
Dans un document de campagne du Parti Socialiste qui fait le bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’Allemagne d’Angela Merkel est utilisée pour montrer que la croissance française a été moins dynamique que celle outre-Rhin.
En effet, il est noté le chiffre de +2,7% avec comme légende :
« La croissance : 2,7% de croissance cumulée entre 2007 et 2011 contre 5,6% en Allemagne. »
A noter, et ce n’est pas une blague, que l’on peut sur le site de
François Hollande trouver une hallucinante variante :
« La croissance : 0 point de croissance supplémentaire sur l’ensemble du quinquennat.
Le taux de croissance cumulé sur la période 2007-2011 est de 2.6% (avec un taux de 1.7% pour 2011). Fin 2006, le taux de croissance était à 2.5% (Chiffres Insee). »
C’est là qu’il faut comprendre, avec des « économistes » d’une telle ignorance, qui ne comprenne même pas ce qu’est le taux de croissance, que la France pourrait souffrir…
Mais bref, revenons à la comparaison avec l’Allemagne.
Il est vraiment surprenant que des socialistes aillent chercher l’Allemagne, gouvernée à droite, avec une économie très libérale, pour la comparer avec la France.
Durant la présidence de Nicolas Sarkozy, des pays ont été gouvernés par des socialistes et il semblerait beaucoup plus honnête, pour le PS, de comparer la croissance française avec ces pays là.
Je me suis dit, cela doit être de la pudeur, une forme de décence pour ne pas humilier Sarkozy avec les exceptionnels résultats économiques des pays de l’Internationale Socialiste.
En fait, non. Ni pudeur, ni décence. Juste de la honte.
Car, si
la comparaison avec la Zone Euro et les pays du G5 européen est déjà flatteuse pour Sarkozy (comme, une fois de plus, avec les chiffres 2011 du PIB ou du chômage) celle avec les trois principaux pays qui avaient des « socialistes » au pouvoir (Travaillistes au Royaume-Uni, Socialistes en Espagne et au Portugal) l’est encore plus.
(Période de référence : 2007/2010 – Ces trois gouvernements ayant perdu les élections entre Mai 2010 et novembre 2011 – Source : Eurostat)
Pas besoin de long discours : à l’exception du déficit du commerce extérieur, Sarkozy écrabouille littéralement l’Internationale Socialiste !
Comment un Président, que le PS considère comme ayant un bilan désastreux, a-t-il réussi pour faire tellement mieux que des gouvernements socialistes ?...
Au final, ce simple bilan permet d’éprouver une frayeur rétroactive si Ségolène Royal avait été élue et, plus inquiétant encore, de s’alarmer de l’éventuelle élection de François Hollande.
A bon entendeur…
(*) Si les socialistes sont spécialistes en bobards en tout genre, Bertrand Delanoë a atteint des sommets dans le mensonge (ou l’incompétence)
en déclarant sur Canal + « le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été le quinquennat des cadeaux aux plus riches, et si on a 600 milliards d'euros de dette supplémentaires depuis 5 ans, les deux tiers viennent de cadeaux faits aux plus riches ».
Pathétique.