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Commentaire de Arafel

sur Pourquoi je n'irai pas voter pour Mélenchon (alors que c'était le seul qui m'aurait motivé à...)


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Arafel Arafel 10 mars 2012 14:12

Pierre Daix, de la foi communiste à l’amère désillusion

Q. Qu’est-ce qui a changé dans votre perception des choses entre votre premier et votre second livre ?
C’est en 1979, grâce aux Mémoires de Charles Tillon, dont j’ai été un collaborateur direct, que j’ai appris que la coopération du parti communiste français avec les nazis en 1940 n’avait pas été le fait de quelques militants troublés par la défaite, mais une politique voulue et conduite par la direction du parti. Principalement par Jacques Duclos, qui est d’ailleurs rentré le lendemain de la chute de Paris dans une auto diplomatique soviétique... Je n’avais aucune raison de ne pas croire Tillon, mais jusque-là, il était le seul témoin de ce que confirmera douze ans plus tard Duclos lui-même dans ses notes au Komintern, où il raconte les entrevues organisées avec Otto Abetz, l’ambassadeur de Hitler en zone occupée. Le dessein de Duclos était de servir Staline, qui avait conçu le pacte germano-soviétique pour déclencher une guerre dont la Russie se tiendrait écartée, en sachant parfaitement que par là, il aidait Hitler... En d’autres termes, la direction du parti, sur ordre de Moscou, voulait assurer aux Allemands une paix sociale en France. Vous comprendrez qu’une telle révélation ait éclairé différemment tout ce qui m’est arrivé par la suite...

http://www.fonjallaz.net/MLH/PCF%20negociation%20Nazi%20Daix.html


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