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Commentaire de Roubachoff

sur Bayrou ni diviseur, ni illusionniste


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Roubachoff 11 mars 2012 02:54

@Agerate

Un peu de vivacité fait circuler le sang et ouvre les poumons, non moins cher Agerate. Votre question étant fort gracieusement posée, elle appelle une réponse courtoise (un réflexe plutôt dans mes habitudes, 80% du temps). En 2007, j’ai eu la faiblesse de penser que Bayrou pouvait représenter une alternative à l’infernal duo Sarkozy/Royal. Une fois battu au premier tour, il me semblait que son discours sur Sarko (le plus critique et alarmiste de tous, car venant d’un homme qui le connaissait bien) impliquait qu’il s’engage à fond pour éviter cinq ans de régression et d’intolérables rodomontades à la France. Dans un autre post, je disais qu’un homme politique, lorsqu’il a peur pour son pays, doit en tirer les conséquences. (Imaginez-vous de Gaulle, en 1940, faire l’analyse qui fut la sienne puis aller proposer ses services à Pétain ? Ou décider de couler des jours paisibles à Colombey ?) Aujourd’hui, alors que l’UMP nous accable d’une campagne honteuse (importation des méthodes Bush 2004, recours permanent à l’ignominie) je sens notre grand Béarnais tout disposé à se défausser de nouveau. Son souci de taper équitablement sur les deux camps (alors que l’un reste républicain tandis que l’autre se vautre dans la fange) me semble préparer une forfaiture qui serait cette fois à jamais impardonnable. Et sa soudaine passion pour le vote blanc, vous vous en doutez, n’a rien pour me rassurer. Dans ces conditions, je préfère prévenir que guérir, et ma virulence contre Bayrou n’est pas près de se tarir. Ne serait-ce que pour réveiller (avec mes modestes moyens) les consciences assoupies par ce prédicateur de mauvaise foi. Car de mon point de vue, c’est lui qui insulte ses électeurs potentiels...

Cordialement 


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