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Commentaire de easy

sur 11-Septembre : Poussières du WTC - ces étranges études officielles qui oublient de parler des sphères métalliques


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easy easy 11 mars 2012 12:36

@ Yvesduc

Oui, c’est artificier le terme d’usage. Vu la circonstance imaginée par Reopen, pour lui donner son caractère sournois, pour ne pas salir les artificiers du civil qui conduisent des opérations honnêtes ne tuant personne, j’ai hésité entre « sapeur » et « mineur »


Je sais que si l’on voulait démolir un immeuble à piliers (béton ou acier) il suffirait de sectionner les piliers de chaque étage et ce sectionnement se ferait alors avec quelque sorte de cordite et disons qu’un seul tour de cette corde en un seul endroit d’un pilier suffirait.

Si l’on veut un effondrement très propre comme on en fait pour démolir civilement des vieux immeubles, on a tout son temps et on s’attache à placer ses cordes éventuellement en biais, manière d’avoir toujours un glissement vers l’intérieur par exemple.

Mais pour ce qui est de faire tomber un immeuble à piliers, disposer les cordes perpendiculairement suffit amplement. Jamais un immeuble à piliers subissant un tranchage explosif, dont les bouts tranchés seraient à l’instant fondus et glissants, ne resterait debout.
Cordite posée droit ou de biais, l’immeuble s’effondre.

Si un tranchage par cordite avait été organisé, droit ou biais, il aurait fallu le dissimuler donc le réaliser par exemple dans les faux plafonds où les piliers ne sont pas bardés d’habillages. Mais ils sont au moins floqués d’isolant thermique (à l’amiante en l’occurrence)
Il aurait donc fallu demander à ces artificiers de travailler perchés sur des escabeaux de 4 m, de soulever les dalles de faux plafond, de gratter le flocage d’amiante en étant équipés force masques et combinaisons, de placer leur cordite maintenue avec adhésifs en prenant soin que la corde soit plaquée sur la poutre alors qu’elle a forme de H et qu’elle rase la paroi vitrée, de nettoyer toute trace de ce flocage arraché avec force aspirateurs et répéter l’opération des milliers de fois sans que jamais personne ni aucune caméra ne remarque quoi que ce soit. Pas même des traces de doigts sur les dalles de faux-plafond.

Faire ça sur un seul pilier en un seul endroit sans que quiconque ne remarque la manoeuvre, faire ça une seule fois, me semble déjà impossible alors des milliers de fois...

(Installant des sorbonnes de laboratoires, ayant eu besoin de réaliser leurs conduits de ventilation et leurs alimentations en électricité et fluides divers, j’ai eu souvent à travailler dans les faux-plafonds. Ayant eu des retards, ayant parfois eu besoin de bosser au-dessus de bureaux où bossaient des gens, ayant eu à y faire des saletés et des percements bruyants, j’ai eu à bosser hors heures de bureaux.
Des opérations d’un autre ordre, devant être discrètes pour ne pas faire paniquer tout le monde, j’en ai conduites aussi. Jamais, absolument jamais, je n’ai pu faire une opération de nuit sans que quelqu’un le sache et sans que toute la manoeuvre ait été dûment débattue avec les responsables de la sécurité et enregistrée dans des livres. Je n’ai jamais eu à miner mais je fais partie des rares d’entre nous à avoir travaillé dans des conditions très proches de celles où auraient travaillé ces sapeurs de ReOpen. )

Dans les décombres du WTC, il a été remarqué une ou trois poutres coupées de biais. Pas toutes non, seulement quelques unes, voire une seule qui aura été très photographiée. De là, de ce tranchage relativement net sur une poutre en H, on aura bien fantasmé.

J’ai fait des études de médecine, un peu, et de géologie aussi, à Jussieu. On y apprend les failles géologiques.
Je vous invite à faire l’expérience très économique suivante. Prenez deux yaourts très basiques. Sur l’un, vous arrachez son pot de papier sans abîmer le yaourt, sans le briser. Vous vous retrouvez avec le bloc de yaourt posé sur une planche à découper. Avec un couteau, vous le taillez de sorte à en faire un parallélépipède. Choisissez deux faces opposées et taillez dans du carton deux formats de la taille de ces faces choisies. Placez un carton sur chacune de ces deux faces opposées puis, entre deux doigts, exercez une pression croissante. 
Vous observerez qu’au départ les autres faces restées libres se gonflent un peu puis il se produit une cassure, une faille.
Cette faille est plane.
L’angle que forme ce miroir de faille est biais et il fait 45° par rapport à l’axe de pression. 

Vous pouvez faire la même expérience avec de la gelée de groseille et aussi avec une craie.

Le second yaourt, vous le laissez dans son pot, vous en retirez seulement le couvercle pour observer sa surface. Vous le pressez suivant une diagonale quelconque. Vous verrez que malgré les conditions très cylindriques de l’expérience, il apparaît aussi un plan de faille incliné de 45° par rapport à l’axe de compression.

Dans la réalité d’un incendie, un pilier d’acier en pleine charge n’est jamais soumis partout exactement à la même T°. C’est mathématique et incontournable, au fur et à mesure que la T° s’élève dans le corps du pilier, il y a un endroit, un seul, qui à un moment donné, atteindra le premier le point de fusion. Dès l’instant que de premier mm3 d’acier passe à la fusion, la section de cet endroit devient plus fragile que les autres sections. Toutes les molécules d’acier environnantes ont à supporter une charge supérieure à celles des autres sections. Etant donné qu’elles sont à l’hyper limite de la fusion, leurs liaisons sont les premières à lâcher, la faille démarre et elle suit un plan qui est oblique.
Dans les décombres on retrouvera donc ce fer coupé en biais. C’est une coupe perpendiculaire qui serait suspecte de minage, pas une coupe en biais.






En tant que comploteur américain, deux avions percutant au même moment deux immeubles auraient amplement suffi pour servir de prétexte à quelque invasion de quelque Irak. 
Ajouter à ces attaques aréiennes des effrondrements par explosifs très difficiles à préparer, à coordonner et à déguiser en effondrement naturel, aurait été non seulement inutile mais au plus haut point contre productif.

Sans dire que si ces avions avaient raté les tours pour en percuter d’autres, il aurait fallu retirer en l’espace de quelques heures, tout le minage installé et remettre en place un flocage paraissant aussi ancien que le reste. Toujours aussi discrètement.

Si vous savez réussir un tel boulot, vous valez au moins 100 milliards sur le marché des opérations secrètes.


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