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Commentaire de tikhomir

sur Bayrou et le principe de laïcité


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tikhomir 12 mars 2012 14:35

« Vous partez du principe que ce qui est important est de satisfaire votre seul point de vue, votre vison de la société idéale ... »

Bien sûr que non. Je pars du principe du bien commun. A force de compromissions, on s’éloignera toujours du bien commun à plus petits pas certes, mais on s’en éloignera. Lorsque la laïcité telle que définie par la loi 1905 a été définie, ne partait-elle pas de ce que justement vous dénoncez ? Quelques uns ont imposé une vision des choses, leur vision de la société idéale. Ils ont tout simplement décidé eux-mêmes de ce qui était bon et c’est devenu un dogme, quasi une vérité de foi martelée à longueur de jours comme si rien d’autre n’existait. Ça me laisse toujours cette désagréable impression de fanatiques religieux qui prétendent avec force détenir la vérité.

Les propositions dont vous parlez, sont en effet nécessaires et sont une évidence (nous sommes donc d’accord), mais dire « redresser ceci ou cela » ne suffit pas. Redresser dans quel sens ? Qu’appelle-t-on « redresser » ? Votre première phrase sur la satisfaction de mon seul point de vue s’applique ici aussi à ceux qui parlent justement de ces « redressements », de ces « remboursements », etc.. Pour redresser, il faudrait que cela se fasse selon le bien commun mais ça, aucun candidat n’en parle malheureusement.

Vouloir faire le bien ne veut pas dire le faire effectivement mais cela veut souvent dire que nous voulons simplement faire notre vision du bien. C’est très différent.

Je parle de faire effectivement le bien et non simplement de vouloir faire notre vision personnelle du bien (tout le contraire de ce dont vous parlez dans votre première phrase).

Ce que je veux dire, c’est que les propositions en elles-mêmes ne suffisent pas et qu’il faut discerner ce qui est effectivement bon et la bonne manière de le faire. Sinon, cela ne vaut rien et revient à ce que vous dénoncez dans votre première phrase : l’imposition aux autres de sa propre vision de la société idéale et j’ajoute : au mépris de l’orientation de la société vers le bien commun.

Autre point : pourquoi me parlez-vous du socialisme ? J’avoue ne pas avoir compris votre dernier paragraphe. Si vous m’attribuez ce que vous dites dans ce dernier paragraphe, je pense que nous nous sommes mal compris car cela n’a rien à voir avec moi.


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