Bonjour à tous,
J’ai regardé « l’appel de Villepinte » ce matin, car j’ai préféré passer une bonne soirée avec quelques ami(e)s sans télé.
Il refait le coup de 2007 du « Protecteur du Peuple », mais il se comporte comme un maquereau qui encaisse le produit de la vente des charmes de sa gagneuse, la pauvre Marianne.
Il continue dans sa stratégie d’une idée par jour : aujourd’hui, renégocier les accords Schengen pour contrôler les flux migratoires aux frontières de l’Union et françaises.
La lutte contre les paradis fiscaux, alors qu’il avait annoncé, à la fin d’un G20, qu’ils allaient disparaître, en fait on a fait que pousser la poussière sous le tapis, car malgré le prétendu « succès » du PSI grec, les « CDS » qui se négocient par le « shadow banking » et les paradis fiscaux ont été activés par l’ISDA.
Il annonce nombre de décisions qu’ils aurait pu prendre, sans problème, au cours de son quinquennat : fraude fiscale des particuliers et des entreprises, limitation des rémunérations indécentes, des dividendes de 15 à 25% exigés par les fonds de pensions (transfert de richesse de 15% du travail vers la rente)
Il continue à « invoquer » le Mal des 35 heures, alors que depuis 2007, il a, avec ardeur, « détricoté » la loi ainsi que le droit du travail avec des accords d’entreprise qui remplaceraient les conventions collectives, donc un changement complet de la hiérarchie des normes.
Au final, une absence criante d’analyse de son bilan 2007-2012, aucune proposition cohérente sur un programme, mais seulement des coups de com’ bien relayés par « les nouveaux chiens de garde » et analysés, commentés suivant la ligne du Parti de la Pensée Unique.
Ce grand démocrate nous a imposé, en 2008, le Traité de Lisbonne, avec l’aide du Parti Socialiste, le Traité MES en février et signé le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance économique et monétaire européenne).
Grâce à la modification de l’article 48 du TFUE, le Conseil et la Commission peuvent faire passer un texte « mineur » comme le MES ou le TSCG par le vote parlementaire et non plus par un référendum.
J’ai posté un article en modération sur le bilan de l’opération de restructuration de la dette grecque :
La dette grecque « passera » à fin 2012 à 161% du PIB contre 164% fin 2011 !!!
Quoique disent les médias, on a encore « sauvé » les banques, par la recapitalisation des banques grecques et limitant les pertes des autres banques privées, lesquelles avaient anticipé en diminuant leur exposition à la dette grecque par des ventes sur le marché secondaire.
L’ISDA, dans un premier temps, avait annoncé que la mise en oeuvre du PSI (Private Sector Involvement« n’était pas un évènement de crédit, a changé sa position après l’annonce des résultats provisoires et l’utilisation de la clause d’action collective, permettant aux détenteurs de CDS (Credit Default Swap) de les mettre en oeuvre et récupérer presque 100% du nominal.
Par cet avis l’ISDA confirme la »légitimité" des autres CDS créés sur les obligations, bons du trésor émis par les autres états européens, ce qui peut à terme un phénomène de contagion sur risque de PSI sur les dettes irlandaises, portugaises, espagnoles, italiennes.
Comme d’habitude, on a transféré de la dette privée aux états donc aux contribuables.
D’ores et déjà, la dette grecque est irremboursable , après 7 plans de sauvetage, des réformes structurelles en quelques années, avec une décroissance du PIB (-7,5% fin 2011) et une prévision (optimiste) pour 2012 entre -4 et 5%.
La crise de la dette et des banques continue
19/03 00:44 - Jean_R
18/03 20:24 - Zangao
18/03 12:48 - Hijack
Je cite l’auteur : UMP surtout sous Sarko ! " Qu’elles étaient belles ces images (...)
18/03 08:57 - Nanar M
14/03 14:57 - Constant danslayreur
« que sont devenus ceux de 2007 » Taisez-vous ou vous aurez droit à la marseillaise par (...)
14/03 14:55 - Constant danslayreur
chopé chope en main, grisé par la victoire inéluctable de l’ange noir, titubant de (...)
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