C’est bien l’une des premières choses avec laquelle je sois d’accord chez le triste candidat socialiste (je doute d’ailleurs qu’il ait eu l’idée tout seul...).
N’en déplaise aux caricaturistes de Gôche pour qui le manichéisme primaire permet de diaboliser les contradicteurs et de peindre un joli monde en noir et blanc, je suis, comme tous les gens de la Droite Républicaine, farouchement opposé au concept même du racisme. Faut-il rappeler cette évidence ? Nous sommes tous des singes noirs apparus en Éthiopie voilà fort longtemps, et les blonds aux yeux bleus (auxquels j’ai la malchance de faire partie, le soleil estival me le rappelle chaque année) ne sont que des noirs ayant perdu leur pigmentation pour survivre dans les mornes régions septentrionales. Point de races différentes donc chez les hommes, du moins depuis la disparition des derniers Hommes de Néendertal. Tous cousins, à défaut d’être tous frères.
Par contre, en ce qui concerne les cultures (ou les civilisations, pour qui n’a pas peur de dire des gros mots et de mettre ses coudes sur la table), permettez-moi d’être de ceux qui, en effet, demeurent plus favorables à celles qui défendent la liberté, la démocratie et l’égalité hommes/femmes qu’à celles qui les écrasent sous le joug de la dictature, religieuse ou non. En cette triste époque où les mots ont perdu tout leurs sens, cela fait-il donc de moi un raciste ? Un facho ? Un nazi ? Alors que je ne me considère moi-même que comme un nègre pâlichon que le phototype déficient expose aux coups de soleil ?
Etrange paradoxe que certains vont sûrement s’empresser de m’expliquer ici même, je n’en doute pas un instant (surtout qu’un mot-appât a malicieusement été glissé dans les phrases ci-dessus, ami de Gôche sauras-tu le retrouver ? ;)