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Commentaire de diverna

sur Métamorphoses du désir : De René Girard à Astérix


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diverna diverna 13 mars 2012 10:08

Je suis un grand lecteur de René Girard et la synthèse est assez bonne. Il y avait une analyse aussi de Lév-Strauss et de l’anthropologie structurale. Il faut en effet citer « La violence et le sacré » comme une oeuvre fondatrice de la pensée de René Girard ; c’est dans cette oeuvre qu’il décèle l’importance de la victime, du bouc émissaire et qu’il élargie à la société ce qui était mimétisme entre individus dans le roman. A ce sujet il ne fallait pas oublier Don Quichotte et son mime ridicule Sancho Panza ; Don Quichotte lui même en extase devant les prouesses des chevaliers qu’il n’a de cesse de proposer comme modèle à son écuyer.
On est tenté de dire : qui trop embrasse mal étreint et Girard s’est un peu noyé lui même dans une pensée aussi vaste pour laquelle il n’avait peut être pas le brio voulu. Un peu tâcheron, ses analyses demandent donc à être reprises par d’autres. René Girard a ouvert une porte et notre monde avait besoin de cette analyse pour comprendre son Cinéma, les Buzz du web et tout ce qui fait la folle emballée de nos sociétés.


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