@ Mor Aucon.
Vous savez très bien que sur le constat des politiques qui ont trop longtemps usé de la manne du crédit pas cher à des fins électoralistes, je suis complètement d’accord avec tout.
Alors pour vos questions :
Est-ce le rôle d’une banque centrale, de fabriquer de la monnaie à la demande du gouvernement ?"
Je vous répondrai oui, mais dans une certaine mesure, et dans de stricte conditionnalité. Que cet argent frais soit destiné à des dépenses d’investissement (il y a tout un plan de construction immobilière a lancée en France, allons y !), créatrices d’emplois, de pouvoirs d’achats, etc... C’est du Keynes ça non. C’est pas mal ?
Est-ce le rôle d’une banque centrale, d’acheter ou racheter les obligations émises par l’État ?
Non. Ca c’est du circuit fermé autoentretenu, exponentielle, et explosif à la Bernanke made in FED. Et je rajouterai que ce n’est pas non plus le rôle d’une banque centrale (la BCE en l’occurence) que de recapitaliser les banques. Ce jeu d’apprenti sorcier décidé par Mario Draghi est également très dangereux, autant que de laisser le crédit aux mains de politiciens incultes en économie.
« uels contre-feux peuvent être mis en place afin de limiter la voracité budgétaire de l’État tout en lui laissant la possibilité d’agir sur des fondamentaux macroéconomiques en dépression ou récession par le biais d’un déficit temporaire à la Keynes ? »