Bonjour,
c’est intéressant, l’historique d’Erasmus. Cependant les affirmations que c’est une réussite, que son intérêt est indéniable demande un peu plus de preuves. Je voudrais connaître les statistiques sur ce programme : combien d’étudiants en ont bénéficié, dans quelles branches, quelle est la durée des séjours, quel est le prix par étudiant/par séjour, quel est le flux (pays d’origine - pays de destination), et le plus intéressant : quel est l’impact sur le niveau professionnel des étudiants (autrement dit, les tests faits juste avant et juste après le séjour). Comme les témoignages confirment que suivre les cours dans une langue étrangère n’est pas évident, alors il serait intéressant de savoir, si le but est autre chose que l’ouverture d’esprit. Si pour les futurs linguistes/traducteurs/interprètes l’utilité d’un séjour linguistique est effectivement indéniable (mais on le savait bien avant Erasmus), quelle est l’utilité d’un tel séjour pour un futur, disons, physicien, ingénieur, mathématicien etc. ?
« Autant apprendre la plus utilisée en premier qui est l’anglais, qu’on le veuille ou non et qu’on l’aime ou pas... »
Qu’on le veuille ou non et qu’on l’aime ou pas ? J’en conclus que le multilinguisme que vous prônez n’est que l’écran de fumée cachant le tout-anglais. Si tu ne peux pas, on t’apprendra, si tu ne veux pas, on te forcera (c’est un dicton de mon pays
)
« on veut donner la possibilité à chaque citoyen européen de pouvoir avoir chaque information et document européen public dans sa langue »
Prévenez-moi quand ce sera fait. Vous avez du boulot, vu le nombre des langues en UE 
« Ce n’est pas faire je crois le jeu de l’anglais, ni d’aucune langue »
Si, si. Deux langues de travail - anglais et français - font le jeu de ces deux langues, en les plaçant au-dessus des autres. Et comme on le voit, un tel système n’est autre chose que le glissement vers l’anglais seul.
Concernant l’espéranto : comme la question ne s’adresse pas à moi, mais j’ai très envie de répondre, je ferai bref. Il ne peut s’agir d’une hégémonie, car c’est une langue neutre qui n’avantage personne. Elle n’est pas « plus légitime », car sont rôle est celui d’une langue auxiliaire et non dominante, donc chaque langue reste légitime en tant que langue nationale et/ou ethnique. Et en plus, elle demande une année, pas plus, pour avoir un très bon niveau et faciliter l’apprentissage des autres langues, choisies en fonction de ce qu’on veut et ce qu’on aime 