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Commentaire de jean-jacques rousseau

sur La loi de 1973 accusée à tort d'être à l'origine de la fin des emprunts gratuits accordés à l'Etat par la Banque de France


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jean-jacques rousseau 16 mars 2012 11:30
Correction :  la dette publique est de 375 milliards d’Euros fin 1993 (45,3% du Pib). 

« En consultant le rapport Pébereau, il est facile de constater que celui-ci a été contenu dans des limites raisonnables de 1981 à 1991 (Présidence Mitterand, tous les premiers ministres, jusqu’à Bérégovoy). Il atteignait alors entre 1,5 % et 2 % du Produit Intérieur Brut.
A partir de 1993, et surtout durant les années 1994 et 1995, le déficit a bondi jusqu’à 6 %, au mieux 5,4 % du PIB. C’était au temps de la première cohabitation, sous le Gouvernement Balladur.
Avec l’arrivée du Gouvernement Jospin en 1997, le déficit a été ramené à 3 %, puis à 1,5 % sur les années 1999, 2000 et 2001.
Avec l’élection de Chirac, sous les Gouvernements Raffarin et Villepin, le déficit est reparti de plus belle à partir de 2003, atteignant 4 % du PIB. Le déficit annoncé de 2006 n’est évidemment du qu’à des artifices comptables dus au tandem Breton/Copé (surtout ce dernier). » 

« On apprend ainsi que le passage du »vrai« libéral Sarkozy au Budget entre 1993 et 1995 laisse ce pitoyable résultat : le triste record du deficit budgétaire de la 5ieme République (ce qui lui vaut certainement le titre mérité de »Mr Deficit« ). 
Selon les chiffres du ministère de l’économie la dette publique est passée de 375 milliards d’Euros en 1993 (45,3% du Pib) à 496 milliards d’Euros en 1995 (54,6% du Pib). Avec les déficits records de 5,5 % du Pib en 1994 et en 1995 »
« La dette externe en France vue par la CIA »

« Par exemple, en 1994, 60 % du déficit (soit 42 milliards d’euros 2002) n’a pas financé d’équipements supplémentaires. Cela signifie que 60 % de l’augmentation de la dette cette année-là n’a pas eu de contrepartie à l’actif et a donc dégradé le patrimoine des administrations publiques.
On comprend, dans ces conditions, la baisse de la valeur du patrimoine de l’ensemble des administrations publiques depuis 1978. 
D’après les comptes nationaux, la différence entre la valeur actuelle des actifs et les passifs a en effet été divisée par trois en euros constants entre 1980 et 2002, passant de 807 milliards d’euros 2002 à 289 milliards d’euros 2002. Autrement dit, la différence entre la valeur des biens des administrations publiques et leurs dettes a été divisée par trois en vingt-cinq ans. Et encore, ceci ne tient pas compte de l’engagement qu’a l’État de verser des retraites, dont le coût s’accroît chaque année. Si on les intégrait, la valeur nette du patrimoine des administrations publiques serait négative. »
« Le rapport Pébereau sur la dette publique - Décembre 2005 »

« Quand Nicolas Sarkozy prit les rênes du ministère du Budget en avril 1993, il n’avait « pas la moindre idée de la manière dont fonctionnait Bercy, ni même de ce qu’était le budget de l’Etat », confie un de ses proches de l’époque. 
Mais ce poste de grand argentier de l’Etat, le jeune maire de Neuilly le voulait plus que tout autre : le Budget, c’est la meilleure école pour qui veut se bâtir une stature nationale. C’est là qu’on apprivoise les arcanes de l’Etat. 
Mais, très vite, les mauvaises nouvelles s’accumulent et le verdict est sans appel : la France connaît sa pire récession depuis la Libération. La croissance, estimée quelques mois plus tôt à 2,5 % du PIB, est en fait sévèrement négative (- 1,3 %), le déficit public (48 milliards d ?euros) est deux fois supérieur à celui attendu et la dette s’envole à 375 milliards... »
Le budget - 1993/1994 - « Bilan Calamiteux pour un premier jouet »
http://le.pingouin.dechaine.over-blog.com/categorie-1021696.html 

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