@l’auteur,
me comparer à « monsieur » Coppé, personnage qui me donne de l’urticaire dès que je le vois en action ? Je vous ai empêché de vous exprimer, ou est-ce que vous n’aimez pas les avis contraires ?
Vous écrivez un article, faudra donc pouvoir accepter des avis divergents, non ?
Je répète, vos propositions sont irréalistes, fondées sur de mauvaises analyses.
Elles sont aussi démagogiques et antidémocratiques, impossible à mettre en place, il y aurait tout de suite une révolte/fuite des étudiants en médecine !
Il suffira de consulter les tribunaux pour que ces propositions tombent à l’eau... sauf si l’étudiant
commence ses études en connaissance de cause, sachant que l’on attend de lui un service obligatoire, à la fin d’au moins onze années d’études !
On verra alors, à mon humble avis, que le fameux numerus clausus devient obsolète car les étudiants partirons ailleurs, comme c’est déjà le cas, en Belgique par exemple.
Je pars donc de la constatation que mettre vos propositions en œuvre ne fonctionnera pas, vous n’êtes pas le premier à essayer, c’est impossible sauf en instaurant l’état d’urgence.
Il faudra plutôt analyser le fond du problème :
-pourquoi un tel manque de médecins généralistes dans les zones « déserts » ?
Je crois que la première cause est une cause sociale et morale : il existe des zones ou l’état à laissé tombé les habitants, les petites écoles ferment, la poste part, ou dans le meilleur des cas, comme dans ma petite commune, deviennent un service de la commune. On oblige les hôpitaux à fusionner, on ferme les maternités (pas assez rentables), le chômage est rampant, les télécommunications sont soit inexistantes soit de très mauvaise qualité avec des pannes sans fin. Puis les commerces, boulangers, station de service et autres ferment leurs enseignes pour partir vers les villes.
Tout est partie vers les grandes villes, le reste est à vendre « privatiser » si vous voulez, comme le pouvoir actuellement en place fait exactement avec tout le système de médecine de France, donnant aux privé, puis en diminuant les budgets pour le public.
Ensuite on s’étonne qu’ actuellement le public occupe la première place des classements des hôpitaux (voir les actualités).
L’autre cause est le fameux numerus clausus : on ne laisse pas assez de jeunes démarrer ces études, on augmente le nombre avec à peines quelques effectifs par faculté de médecine.
L’enseignement dans les facultés, puis la réalité pendant les stages à l’hôpital montrent un dénigrement de l’étudiant qui souhaite devenir généraliste, on se moque de lui.
Je vis dans un désert médical, mais au moins, cela a été un choix réfléchi au départ, un choix de vie, pour ma famille et mes enfants, mais j’avoue franchement que je sous estimait la crise grave dans les campagnes.
Quand j’ai eu, juste avant un WE d’un 15 août une infection aux yeux, suite à une petite blessure, que la femme de mon médecin traitant (à environs 40 minutes d’ici) n’avait pas envie que je gâche leur départ de WE, que le service de l’hôpital le plus proche (60 km, donc environs 1 heure de route) ne me voulait pas, qu’après insistance de la part de ma femme on voulait bien nous donner le nr de téléphone d’un spécialiste qui... bien sûr n’avait pas le temps, j’ai alors compris le terme « désert médical ».
J’ai voulu laisser tomber et attendre quand j’ai eu la chance d’avoir eu la visite d’une cliente cardiologue, qui a bien voulu regarder mon œil. Elle a tout de suite vu la gravité du problème et nous a indiqué l’urgence. Il nous a alors fallu prendre la voiture et faire presque deux heures de route avant d’arriver aux services d’urgence en plein nuit, puis environs 1 heure d’attente dans des douleurs insupportables.
Comment ramener des médecins dans ces campagnes ?
En permettant plus d’étudiants à démarrer ces études, en valorisant durant l’enseignement le métier de généraliste, médecins de campagne.
En rendant ces campagnes plus vivantes, restaurer une confiance, réinvestir dans les petites commerces, écouter les souhaits des jeunes médecins, créer des espaces de travail d’équipe.
Alors, où sont vos arguments, à part votre décret autoritaire qui changerait de façon non démocratique et rétro-gradé (donc inconstitutionnel) le métier de médecin en fonctionnaire ?
Ceci dit, je précise que nous nous soignons depuis très longtemps plutôt par les plantes et extraits de plantes, que nous consultons rarement la médecine « classique » et que nous ne sommes pas membre des « bourgeois » que vous ou d’autres aimez stigmatiser.
Puis en ce qui concerne mon propre fils : son souhait est justement de s’établir dans la campagne, il a dû faire des démarches pour persuader la fac de lui permettre de faire des stages chez des généralistes, puisque seulement une semaine était initialement prévu !(comment comprendre la vie professionnelle d’un médecin généraliste en seulement quelques jours ?) Il a même pris du temps de ses vacances d’été pour effectuer plus de stages chez des médecins de notre région, puis aussi en ville.
16/03 16:13 - Barnouic
Ce que vous dîtes est tout a fait juste Aspic, Au Canada ils ont voulu utiliser le genre de (...)
16/03 13:55 - aspic
@l’auteur, me comparer à « monsieur » Coppé, personnage qui me donne de (...)
16/03 12:46 - foufouille
pas moi une connaissance ca l’a rendu encore plus malade due aux effets secondaires elle (...)
16/03 11:04 - Krokodilo
Croire qu’on a la solution miracle sans rien connaître d’un problème compliqué, (...)
16/03 08:01 - Barnouic
Ecoutez …condescendant pas condescendant vous croyez ce que voulez mais ce que je vous (...)
15/03 23:50 - JacquesLaMauragne
@ Puck Avant d’affirmer, renseignez-vous un peu : Numerus clausus signifie en latin « (...)
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