Bonjour,
Etre élevé par deux hommes ou deux femmes, c’est avant tout une singularité par rapport à un processus naturel (disant celà je ne juge pas, notez).
La différence peut être minime pour la personne si cette singularité ne s’accompagne pas de troubles de comportement des adopteurs vis-à_vis d el’autres sexe. Si par contre il y a trouble du comportement de la part de ces personnes, cette singularité devient une source d’énorme souffrance et de différenciation sociale.
Soyons concret : je connaissais un homme élevé par deux femmes qui rejettaient toute idée d’un homme dans leur vie (suite à une expérience sans doute malheureuse). Cet homme a souffert considérablement toute sa vie.
Je suppose que si il n’y avait pas eu ce rejet, nécessairement un homme serait venu en référent naturel en père de remplacement. Il y des cas similaire qui corroborent cette hypothèse.
Je connais aussi une personne (une femme) qui a cherché désespérément ce référent de remplacement mais qui ne pouvait pas l’accepter car le message du refus de l’autre avait été imprimé dans sa mémoire...... d’où un comportement pervers (attirance-destruction) et une énorme souffrance là aussi.
Ce que la proposition de loi insinue c’est qu’il n’y aurait pas besoin de référent de l’autre sexe en remplacement de celui ou de celle qu manque et légalise en quelque sorte des situations potentiellement pathogènes. Lourde peine pour l’enfant qui sera dans ces cas là.
Maintenant je ne dis pas qu’i n’y a pas de couples homosexuels sensés qui sauront ouvrir la porte au référent de remplacement qui apparaîtra. Peut-être même ce sera la majorité.
Mais au yeux de la loi, rien ne les y obligera dans le cas où leur comportement bloque cette ouverture. Le problème vient de la méconnaissance profonde (voulue ou pas) du législateur des pré-requis fnondamentaux au bon développement psychique d’un enfant. Mais est-ce étonnant ? Notre société charche à créer des consommateurs soumis plus que des êtres épanouis et libres.
Bon Week end à tous