@ l’auteur.
un article plutôt vache... sutout le passage sur l’après immédiat du 11 septembre. Le ralliement du congrès derrière GWB était culturellement et donc politiquement inévitable !
Culturellement, car si en France le patriotisme est toujours regardé de manière suspecte (à part pendant la coupe du monde de foot), il est une vertue fondatrice des Etats Unis. Or nous sommes au lendemain de la plus grosse attaque sur le sol américain depuis pearl harbor, avec 3000 morts, l’effondrement d’un symbole et surtout aucun ennemi identifiable. L’effet de surprise et surtout l’incapacité à prevenir un tel évenement laisse chaos et surtout laisse penser que cela peut se reproduire n’importe qd, sentiment d’autant plus insupportable que vous etes citoyen de la plus grande nation du monde. A menace exceptionnelle et imprevue, mesure exceptionnelle d’où le Patriot Act qui s’assoit sur des lois inadaptée(ou perçue comme telles ) à la menace.
Politiquement, maintenant. Vous etes dans l’opposition, le peuple est choqué, réclame des têtes rapidement alors que le pays est en guerre contre un fantôme. Le président déclare un état d’urgence qui donne à son administration les prérogative de périclès. Une opposition à chaud revient à un suicide politique.
Un des enjeux de la guerre en irak était aussi de prolonger cet état d’urgence, cette exaltation du patriotisme en personnifiant l’ennemi. Le slogan : « vous etes avec nous ou contre nous » a été mainte fois utilisé à l’égard de la France. Pensez vous réellement qu’il eut été possible pour un présidentiable américain de s’exposer à cette rhétorique binaire ces 5 dernières années ? avant qu’il ne soit acquis que l’Irak était un fiasco sans nom ? D’autant plus que Bush a été plébiscité à sa deuxième election.
Je pense que c’est un mauvais procès que vous faites aux démocrates. Humainement, leur attitude est effectivement contestable mais la politique a ses réalités que vous éludez complètement dans votre réquisitoire.