Toulouse : le niveau maximum du
plan Vigipirate activé.
Toute cette tragique histoire est limpide.
Un groupe d’ordures bien planqué a lâché un
tueur à gage
pour actionner les ressorts, un peu rouillés en France, de la
panique
terroriste.
A travers le choix des victimes, le but est
clairement politique. On est au cœur de cible de la fracture
communautaire française.
La Belgique a vécu cela
lors des attentats qui ont ensanglanté le Brabant wallon (28 morts
entre 1982
et 1985).
Vingt-huit victimes au hasard ne relèvent justement pas du hasard,
mais bien d’un choix opérationnel différent.
Le terrorisme d’État est la plus impitoyable et cynique
forme de répression qu’on puisse subir. Une fois qu’on y est
confronté, c’est-à-dire
lorsqu’on se sent menacé soi-même, on oublie de se préoccuper des
sujets qui ne
concernent pas directement la sécurité.
Et c’est bien le but recherché en
période électorale cruciale.
Vivant en Asie, je vais profiter de ma position
extérieure, pour
étudier, avec le plus grand intérêt et une totale lucidité,
l’évolution de la
situation en France.
Mais bien des dérives sont d’ores et déjà prévisibles,
hélas ! Elles sont classiques et vont s’enchaîner selon un
scénario déjà
testé à de multiples reprises dans le monde entier. Un certain W. Bush avait même su en
tirer un avantage exorbitant en osant la formule : "si vous n’êtes
pas avec nous, vous êtes avec les terroristes". Sarkozy tentera-t-il le coup ?
Je plains toujours les foules qui se retrouvent
dans la
nasse.