Monsieur,
Je vous remercie de soulever ce point et vous précise ma pensée. Il est évident que « l’attentat » contre le Pentagone n’est plus plausible dans la version officielle. Le trou de missile dans la façade, l’absence de traces sur la pelouse, comme celle des deux blocs moteurs, seuls éléments compacts d’un avion de ligne qui sont toujours les seuls à ne pas se pulvériser totalement, l’absence d’incendie intérieur une fois la façade effondrée au bout d’une heure, etc... et bien entendu l’absence totale de Boeing sur la vidéo finalement et tardivement rendue publique en mai dernier, sont des éléments incontestables. Il n’empêche que le raisonnement se fait à l’envers de ce qu’il devrait, comme ceux qui sortent leur calculette pour démontrer que 6 millions de déportés exterminés, c’est impossible, ou que les pyramides d’Egypte ou les Colosses de Memnon ne devraient pas exister parce que, même aujourd’hui, on ne saurait pas faire. Deux tours se sont écroulées à Manhattan et, complot ou pas, des centaines de personnes manquent à l’appel depuis le soir du 11 septembre. Ou alors, où sont les passagers supposés inventés ? Il aurait fallu commencer par là, ne serait-ce qu’avec un seul nom. Si c’est le cas, vous voudrez bien m’excuser d’avoir manqué ce point. mais je n’en ai pas connaissance.
Et puis, piètre complot que celui qui voit l’Amérique vilipendiée dans le monde, ridiculisée en Irak, obligée de manger son chapeau sur la scène internationale. Le problème de tous ceux qui sont aux deux extrêmes de mon amalgame qui vous a fait réagir, est qu’ils voient les Etats-Unis comme une puissance, complètement intoxiqués par le discours américain. Et donc, partant du principe que le Pentagone est protégé, l’US Air Force efficace, les contrôleurs aériens de Big Apple compétent, les spin doctors de White House géniaux, etc... tout ce qui cloche aux Etats-Unis est soit volontaire, soit le signe d’un plan machiavélique. A ce compte-là, ils perdent leur guerre en Irak exprès.
Soyons sérieux. Relisons plus souvent la presse britannique, meurtrière comme nous se saurons jamais l’être. Tous ceux qui ont eux la chance comme moi de vivre puis de travailler avec les Américains le savent : ce sont, pour parler la langue de Molière, de gros blaireaux, des branquignols comme ils se décrivent parfois aux mêmes, surtout lorsqu’ils ironisent sur leur propre armée (Docteur Folamour, 1941, Mash, etc...) Et l’explication par la bêtise me semble, pour réductrice que certains pourront la trouver, pourtant la plus plausible au regard de l’actualité. Et en employant ces mots, je m’estime beaucoup moins anti-américain que tous ceux qui, pris dans le phantasme d’une sur-puissance qui n’existe qu’à Hollywood, l’admirent tellement qu’ils hésitent en permanence entre la « candidude » et la « hainitude ».
Bien à vous.