Ce que j’ai à en dire, c’est que j’encourage les efforts de Harrit et de tous les autres chercheurs de AE911 , et qu’il faut considérer les critiques sur leur travail comme nécessaires. Les présomptions de sabotage sur le WTC7, entre autres, ne seront jamais dissipées, sauf s’ils aboutissent dans leur entreprise. Leur prise de risque (professionnel et personnel) va de pair avec la recherche de la vérité. C’est vous qui avait la partie facile, car vous êtes adossés à la plus formidable entreprise de dissimulation jamais conçue.
D’ailleurs les debunkers font également des affirmations incohérentes. Puisque vous m’avez fourni deux liens vers des études de « spécialistes » de la nanothermite, je note :
1 - Oystein prétend que les proportions stoechiométriques pour la thermite sont de 74,7% de FeO2 et de 25,3% de Al élémentaire. Là-dessus il ajoute que l’on trouve dans l’échantillon de Basile, 69% de FeO2 et 31% de Al pour partie oxydé (peu étonnant pour des échantillons ayant séjourné longtemps en milieu ambiant).
2- Emeric Steng dit : L’aluminium détecté dans les red chips, par exemple, semble présent en
très petite quantité par rapport à l’oxyde ferrique. Or, le rapport
stœchiométrique (voir encadré « Quelques notions de chimie ») de la
réaction de l’aluminium avec l’oxyde ferrique est de 25 % / 75 % (en
masse), ce qui signifie que dans une thermite (qu’elle soit « nano » ou
« micro ») la masse idéale d’aluminium est égale à 1/3 de la masse
d’oxyde ferrique, proportion qui semble très loin d’être observée dans
les échantillons étudiés.
Donc vous le voyez bien. Aucun n’a la démarche véritablement scientifique qui les aurait engagé à vérifier par l’expérience ce qu’ils critiquent d’une manière désordonnée. L’un dit trop d’aluminium dans l’échantillon de Harrit, l’autre prétend qu’il n’y en a pas assez. Tout cela vous l’avouerez dessert ces personnes qui ont éhontément fait joué l’argument d’autorité.